L’utilisation du smartphone peut-elle rendre mauvais élève ?

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Une étude menée dans plusieurs universités a démontré que les étudiants accros au smartphone pouvaient avoir un niveau scolaire moins élevé. Une situation alarmante dont il faut mesurer l’ampleur.

L’utilisation du smartphone peut-elle rendre mauvais élève ?
L’utilisation du smartphone peut-elle rendre mauvais élève ?

Selon une étude menée par des chercheurs issus de trois universités, l’utilisation massive du smartphone pourrait rendre mauvais élève. La conclusion est sans appel, après les tests réalisés sur plus de 9000 personnes.

Une dépendance avérée et reconnu au smartphone ?

Tout le monde sait bien qu’aujourd’hui, les jeunes sont largement dépendants à leurs smartphones. Si certains se rassurent en indiquant que « c’est dans l’ère du temps », et qu’il faut vivre avec son époque, les études semblent indiquer le contraire. En l’occurrence, le test a été réalisé par les chercheurs des universités de Chicago, de Cambridge et du Minnesota. Sur plus de 9000 personnes à qui les chercheurs ont fait appel, 3424 participants ont accepté de répondre aux scientifiques.

La dépendance aux smartphones est largement reconnue. Environ 687 personnes sur l’étude reconnaissent directement qu’ils sont trop dépendants à leur écran. Certaines personnes peuvent en effet souvent utiliser un appareil mobile dans un cadre professionnel, mais beaucoup d’étudiants l’utilisent à titre de distraction, notamment pour se rendre sur les réseaux sociaux.

Des notes moyennes pour les étudiants accros

La majorité des étudiants qui se reconnaissent accro au smartphone ont déclaré que leurs notes au cours de leur premier cycle étaient également très moyennes. Les trois premières années du supérieur, après le baccalauréat, correspond également à une période dans laquelle le travail doit être mieux organisé et plus autonome. À l’inverse, l’utilisation des smartphones dans les amphithéâtres est souvent peu contrôlée par les établissements. Ces deux facteurs peuvent expliquer les difficultés que connaissent les élèves, pour la partie due à l’utilisation des réseaux sociaux.

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Les sororités et fraternités mis en cause ?

Selon l’étude, la majorité des étudiants accros au smartphone qui ont connu des difficultés lors de leur premier cycle étaient issus de sororités ou de fraternités. Il est donc difficile pour les chercheurs de savoir si les difficultés scolaires n’étaient pas plutôt dues à la présence des étudiants au sein de ces groupements largement connus pour les distractions qu’ils offrent.

Le smartphone peut aussi nuire à la vie courante des étudiants

La capacité de se concentrer n’est pas la seule qualité mise à mal à cause de l’utilisation massive du smartphone. L’étude a également mis en évidence, parmi les 687 personnes qui se sont déclarées accros à leurs smartphones, une consommation d’alcool plus élevée. Il semble donc que les distractions offertes par ces technologies poussent les jeunes à se sociabiliser lors de fêtes ou d’autres événements, créant par là même une augmentation de leur consommation d’alcool. 

De plus, il a été indiqué par les chercheurs que les utilisateurs accros à leurs smartphones peuvent avoir une mauvaise estime de leurs personnes. Les étudiants concernés pouvaient également avoir peu confiance en eux. Selon d’autres études, le smartphone et en particulier les réseaux sociaux peuvent conduire à dévaloriser sa propre personne : les nombreux exemples de vie de rêve présentés par les influenceurs et autres utilisateurs peuvent conduire à dégrader sa propre personne.

Un nombre plus élevés de relations sexuelles chez les étudiants accros au smartphone

Le point pourra sembler positif pour de nombreux étudiants : les personnes accros à leur smartphone connaissent, généralement, plus de relations sexuelles. Il ne faut toutefois pas trop s’en réjouir, car le smartphone peut parfois conduire à brûler les étapes et ainsi à modifier une relation typique. Chacun aura son avis sur la question.

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