Le président de Samsung accusé de répression de syndicats

Lee Sang-hoon, le président du conseil de Samsung, se trouve sur le banc des accusés pour répression présumée de syndicats.

Les problèmes avec la justice n’en finissent pas chez Samsung. Il n’y a pas longtemps, Lee Jae-Yong, vice-président et héritier de l’empire, a été condamné pour corruption. Maintenant, c’est son président du conseil, Lee Sang-hoon, qui se trouve sur le banc des accusés. En effet, ce dernier est poursuivi pour répression de syndicats, plus précisément celui qui a été créé au sein du service après-vente du Groupe.

Un sabotage de syndicat chez Samsung

Lee Sang-hoon n’est pas le seul inculpé dans cette affaire. 27 autres personnes sont également concernées. Parmi elles, on compte quelques responsables de chez Samsung et dans d’autres entreprises environnantes. On leur reproche notamment d’avoir démantelé l’activité syndicale des salariés de la branche Service après-vente de l’entreprise en 2013, au moment où Lee Sang-hoon était encore directeur financier. Pour arriver à leur fin, les accusés ont eu recours à des manœuvres assez sévères. Selon les plaignants, ils ont baissé les salaires de certains membres du syndicat, mais pas que cela. Si certains partenaires de la firme se mettaient du côté des syndicats, Lee Sang-hoon et compagnie envoyaient des menaces à leur égard.

Bien que l’affaire ait été portée devant la justice et qu’il y avait poursuites judiciaires, Lee Sang-hoon est quand même parvenu à accéder au poste de président du conseil au mois de mars 2018. Pour le moment, on n’est pas encore fixé sur son sort. On attend ainsi l’évolution de l’affaire et la suite de cette inculpation pour connaître ce qu’il en sera de lui.

Que pensez-vous de l’accusation faite à l’encontre du président de Samsung ? N’hésitez pas à nous partager votre avis dans l’espace réservé aux commentaires.