Partager la publication "Piratage d’iPhones : Google accusé par Apple d’attiser la peur avec son rapport alarmant"
Il y a quelques jours, l’équipe de cybersécurité Project Zero employés par Google a dévoilé un rapport très alarmant. Durant deux années, ce seraient des milliers d’iPhones qui auraient été la cible de piratages d’ampleur. Apple a répliqué en s’attaquant directement à Google.
L’équipe d’experts employés par la firme de Moutain View a révélé que plusieurs sites internet pirates était utilisés pour pirater des smartphones. D’après cette équipe cette situation aurait duré plus de deux ans avec des adresses IP remontant vers le nord est de la Chine. Seulement Apple a riposté en accusant Google de sur réagir en disant que la faille aurait été exploitée seulement deux mois.
Un piratage d’iPhone sans précédent mais minimisé par Apple
Cela a été l’un des très gros points fort d’Apple durant des années : la sécurité de ses produits. Le système d’exploitation iOS est considéré comme l’un des plus sûrs du marché mondial de la téléphonie. Cette faille permettait aux hackers de s’engouffrer dans l’intimité des smartphones pour y dérober toutes vos données personnelles. Une seule de ces visites suffisait pour que la sécurité de votre mobile soit mise en péril. Les pirates pouvaient ainsi avoir accès à certaines données comme les messages de WhatsApp ou encore Hangouts. De plus, aucun moyen de savoir que vous avez été piratés.
D’après Philippe Laulheret qui s’exprime à propos de cette affaire, c’est un type d’attaque tout à fait « unique ». « Même en étant un utilisateur expérimenté pouvait tout à fait passer à côté de son piratage. » De son côté, Apple a cherché à clarifier les choses notamment auprès de Google. C’est par le biais d’un message officiel que la firme de Cupertino a mis en avant sa réponse officielle. L’entreprise a remis l’église au centre du village, tout d’abord en rassurant après l’hystérie collective du rapport de Google.
D’après la maison mère des iPhones, lorsque l’équipe de sécurité est venue leur présenter ce rapport, les propres développeurs maison étaient déjà en train de combler la faille. Toujours à la lumière des éléments avancés par Google, Apple estime que cette brèche de sécurité aurait été exploitée seulement dix jours au lieu des deux mois avancés. Il se trouve que la firme de Cupertino a cherché à défendre son honneur. En effet, à quelques jours de sa conférence pour les nouveaux iPhones, ce rapport peut avoir l’effet d’une bombe.