C’est le gouvernement japonais qui a pris cette décision d’interdire les téléphones Huawei et ZTE sur son territoire. La cause ? Des risques de sécurité informatique.
Halte ! C’est un ban manifeste. Ce n’est pas le premier pays à le faire mais la décision est prise. Les smartphones construits par Huawei et ZTE sont entièrement bannis du territoire japonais.
La peur de la cyberattaque
La décision prise pourrait rentrer en vigueur plus rapidement que l’on le pense, c’est à dire le 10 décembre 2018. Il y a déjà deux semaines que les États-Unis (entre autres) ont explicitement demandé à leurs collègues de clairement ne plus utiliser ses deux marques de smartphones (5G et composants compris). La raison ? De fortes craintes quant à de possibles cyberattaques. Le porte parole du gouvernement, Yoshihide Suga, n’a pas voulu s’étaler sur le sujet mais a quand même déclaré que le Japon « coopérait étroitement avec les États-Unis » concernant la sécurité informatique de leurs pays respectifs.
Huawei, ZTE : que personne ne bouge
Cette information arrive exactement en même temps que l’arrestation de la directrice financière de Huawei au Canada. Pour cause de violation de l’embargo contre l’Iran. L’entreprise chinoise aurait vendu du matériel américain sans en avoir le droit. Huawei s’était donc empressé de s’exprimer et disait faire totalement confiance aux USA et au Canada pour faire appliquer la loi, et jouant sur l’omission de tels agissements. Un bon nombre de pays ont fermé leurs frontières à Huawei notamment la Nouvelle-zélande et l’Australie. Couac aussi donc pour ZTE qui a dû stopper net une certaine partie de ses activités. L’entreprise était dans une grande difficulté et commençait à couler avant de prendre la décision de payer la lourde amende d’un milliard de dollard. Ça fait un sacré chèque. Un sacré coup dur pour Huawei.
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