Montre connectée : le rachat de Fitbit a coûté 2,1 milliards de dollars à Google

Avec l’acquisition de Fitbit, Google pourra désormais rivaliser avec Apple, seul leader incontesté du marché des montres connectées.

On en a parlé la semaine dernière. Il se murmurait que la firme de Mountain View était intéressée par le rachat de Fitbit. L’info se confirme quelques jours après la rumeur. Google a effectivement racheté la société spécialisée en accessoires connectés dédiés à la santé et au fitness. Il a fait part de la nouvelle sur son blog lors de la fête de la Toussaint. L’opération lui aurait coûté 2,1 milliards de dollars.

Google prêt à concurrencer Apple et ses Watch avec Fitbit

Le géant américain dispose déjà de son système d’exploitation dédié aux Wearables : Wear OS. Il possède aussi une application spécialement conçue pour le fitness : Google Fit. Ce qui lui manquait jusqu’à présent, c’est une offre matérielle qui lui permettrait de rivaliser concrètement avec Apple et ses montres connectées. Et désormais, il l’a obtenu avec le rachat de Fitbit. A titre d’information, ce dernier compte déjà plus de 100 millions d’appareils vendus ainsi que 28 millions d’utilisateurs actifs.

We’ve signed an agreement to acquire @Fitbit. Together, we aim to spur innovation in wearables and build helpful products to benefit more people around the world. https://t.co/HSfQVWnHJB

— Google (@Google) November 1, 2019

Google hérite ainsi d’une bonne base pour lancer son offre et mieux démarrer sur le marché des montres connectées. Concernant un potentiel risque de détournement de données, la firme a fait promesse de transparence dans la gestion des données utilisateurs. « Nous ferons preuve de transparence concernant les données que nous recueillons et pourquoi nous les recueillons. Nous ne vendrons jamais de données personnelles à qui que ce soit. Les données de santé et de bien-être Fitbit ne seront pas utilisées pour les annonces publicitaires Google. Et nous donnerons aux utilisateurs Fitbit le choix de réviser, déplacer ou supprimer leurs données » a expliqué Rick Osterloh, vice-président appareils et services chez Google.

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