Les Hôpitaux de Paris cibles d’une cyberattaque ce dimanche

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Les établissements de santé en Île-de-France sont déjà malmenés avec l’épidémie de coronavirus. Ce dimanche, une cyberattaque a paralysé plusieurs établissements pendant plus d’une heure.

cyberattaque

L’AP-HP ou Assistance Publique – Hôpitaux de Paris représentent en temps normal plusieurs centaines de milliers de personnes employés pour des milliers de malades. Avec l’épidémie de Covid-19, la quarantaine d’établissements de santé publics est déjà surchargée. Ce dimanche 23 mars, ils ont subi une cyberattaque qui a paralysé pendant plus d’une heure l’ensemble des établissements franciliens. Ces informations, confirmés par l’AFP, révèlent également qu’aucune conséquence néfaste à l’issue de cette attaque n’est constatée.

Une cyberattaque rapidement maîtrisée

L’AP-HP a subi une attaque DDoS. C’est tout simplement un site qui ne répond plus à cause des trop nombreuses requêtes qu’il subit et ne peut pas gérer. Les serveurs sont ainsi surchargés et dans le cas des Hôpitaux de Paris, cela entraîne une perturbation conséquente du service. Si les services informatiques de l’AP-HP étaient tous tombés en panne, les conséquences auraient été désastreuses en cette période de Covid-19. D’après l’Agence de sécurité des services informatiques, la cyberattaque DDoS n’aurait finalement duré qu’une heure avant d’être jugulée par les équipes informatiques des Hôpitaux de Paris sans créer d’autres problématiques.

La conséquence de cette cyberattaque a été le blocage des accès externe à Skype, à la messagerie ainsi qu’à certaines applications de l’AP-HP. Les équipes informatiques des Hôpitaux de Paris ont donc coupé l’accès internet menant vers hors de l’Europe ce qui a immédiatement interrompu l’attaque en cours. Cela signifie donc que l’attaque venait surement de plus loin. De son côté, une enquête a été ouverte par le Parquet de Paris pour : « entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données mis en œuvre par l’État ». Il reste à voir désormais dans les semaines à venir d’où provenait cette attaque.

Source : l’Express

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