Partager la publication "Le réseau social Parler banni par Amazon, Apple et Google porte plainte à leur encontre"
A la suite des événements du Capitole, les géants des réseaux sociaux ont banni le logiciel Parler. Les dirigeants de ces derniers ont décidé d’attaquer Amazon, Apple et Google pour leurs actions.
Les événements qui se sont déroulés jeudi dernier semblent avoir marqué durablement les réseaux sociaux. Ces derniers ont été pointé du doigt par des hommes politiques ainsi que des personnalités importantes. Parler, un réseau social notamment utilisé par une majorité des protestataires a été banni les magasins d’applications Apple et Google. Amazon a même coupé les serveurs du site à cause de messages incitant à la violence. La contre attaque ne s’est pas faite attendre puisque le site assigne en justice la firme de Jeff Bezos.
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Parler en tête des téléchargements lors de la suspension du compte Twitter de Donald Trump
Suite à l’invasion du Capitole par les partisans du président sortant, les géants du net ont été pointé du doigt. Certains les accusaient d’avoir « du sang sur les mains ». La conséquence de ces accusations a été la suspension du compte officiel de Donald Trump. D’abord sur Twitter, puis sur les autres applications majeures que ce soit Instagram, Facebook voire même Twitch. Les soutiens du président, en guise de protestation, se sont réunis sur le réseau social Parler, qui a caracolé en tête des téléchargements sur l’App Store aux Etats-Unis.
Très rapidement, Amazon a accusé ce site d’avoir laissé proliférer des messages d’incitation à la haine sur ses réseaux. En conséquence de cette modération laxiste, Amazon avait annoncé que les serveurs de Parler seraient clôturés ce lundi 11 janvier. La firme de Jeff Bezos ayant tenu sa promesse, la réaction du réseau social a été immédiate avec une assignation en justice. Dans une plainte, l’équipe du site déclare : « Cela revient à débrancher un patient sous assistance respiratoire. Cela va tuer l’entreprise – au moment même où elle montait en flèche ». Reste à savoir si la justice pourra obliger Amazon à revenir sur sa décision.
Source : France Info