L’ANSES affirme n’avoir découvert aucun risque sanitaire sur la 5G mais préconise de plus larges études

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L’ANSES a rendu ce mardi 20 avril un rapport complet sur les éventuels risques sanitaire lié à la 5G. D’après les conclusions de cette enquête, une absence de risques à été constaté, confortant le gouvernement dans sa stratégie.

Antennes 5G

Le déploiement du nouveau réseau mobile en France fait encore l’objet de discussions politiques et sanitaires. Alors que les opérateurs ont déjà lancés leurs offres commerciales 5G dans les plus grandes villes de l’Hexagone, l’ANSES vient de rendre son rapport final autour d’éventuels risques sanitaires. Si l’on se fie aux bandes de fréquences utilisées, il est « peu vraisemblable » que le nouveau réseau mobile représente un danger sanitaire.

Sur les fréquences de 70 Hz à 3,5 GHz il n’y a que peu de risques autour de la 5G d’après l’ANSES

La France a été l’un des pays européens les plus en retard sur le lancement de la 5G. Malgré la bonne volonté des opérateurs, un enjeu politique mais aussi sanitaire s’est joué autour du réseau mobile de nouvelle génération. Des élus du groupe Europe Ecologie les Verts ayant multiplié les sorties dans différents médias contre l’intérêt réel de cette nouvelle offre. Dans une volonté de rassurer l’opinion publique, le gouvernement français a demandée une enquête auprès de l’ANSES autour des risques réels autour du réseau mobile. Pour les bandes de fréquences utilisées aucune corrélation avec un éventuel danger sanitaire n’est constaté.

Selon les travaux de l’agence sanitaire, les bandes de 700 Hz à 3,5 GHz exploitées par Orange, Bouygues, SFR ou encore Free sont semblables à celles de la 4G. L’enquête met en évidence une augmentation modérée des niveaux d’expositions mais restent bien inférieurs aux limites réglementaires. L’ANSES souligne tout de même l’importance des mesures d’exposition au besoin. En l’état, rien n’empêche les opérateurs de continuer à distribuer la 5G même sur des bandes de fréquences plus élevées. Le rapport recommande tout de même de rester prudent.

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La nécessité d’étudier les bandes de 26 GHz et de mettre en place des mesures de prévention

Le rapport de l’ANSES se veut rassurant pour les bandes d’exploitation déjà mises en place. Avec 30 000 antennes 5G installées sur tout le territoire, un retour en arrière aurait été ardu. L’enquête menée par le comité d’experts invite toutefois à la prudence. Si le réseau mobile pourra être utilisé sur des bandes plus élevées, de plus amples recherches doivent être faites. Cela concerne surtout les bandes à 26 GHz. Cette fréquence millimétrique est très importante, puisque les développeurs comptent exploiter le maximum des capacités du réseau de la cinquième génération.

Dans une conférence de presse tenue sur Zoom, l’association Alerte Phonegate a rendu son avis autour de cette enquête. Catherine Gouhier y dénonce des résultats éloignés de la réalité puisque chaque bande est prise en compte de manière individuelle. « Le rapport de l’ANSES occulte bon nombre de données sur les fréquences et les ondes ». De son côté, Marc Arazi s’étonne d’un rapport qui « ne dit pas grand chose notamment sur l’exposition directe et la relation aux ondes émises sur les téléphones ». Il sera donc nécessaire de patienter pour que de plus amples études autour de la 5G viennent donner plus d’informations.

Source : Rapport de l’ANSES

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