Huawei : les sanctions américaines assouplies à l’encontre de l’entreprise chinoise

La situation de Huawei vis-à-vis de ses fournisseurs américains s’est assouplie. La Maison Blanche a concédé 113 licences d’exportation envers le constructeur chinois. La firme peut de nouveau travailler en collaboration avec des entreprises américaines.

Vous n’êtes pas sans savoir que le constructeur chinois subit depuis mai 2019 des sanctions américaines. L’administration Trump, voyant un potentiel espion à la solde de Pékin, a imposé un embargo à la firme. Le gouvernement de Joe Biden fait preuve d’un peu plus de mansuétude puisque ce sont 113 licences d’exportation qui ont été rendues disponibles. Huawei peut de nouveau collaborer avec des fournisseurs américains sans pour autant communiquer sur les éléments validés.

Les Etats-Unis réduisent les sanctions imposées à Huawei

Au vu des accusations portées par l’administration Trump, le constructeur chinois n’avait pas la possibilité d’exploiter la technologie 5G. La marque est placée depuis novembre 2020 sur liste noire commerciale. Cela signifie que Huawei ne pouvait pas collaborer avec des entreprises utilisant des technologies américaines. Un déficit de composants ayant engendré une chute considérable des ventes pour le constructeur. La solution trouvée par la marque est de développer son propre système d’exploitation nommé HarmonyOS. Seulement d’après le site d’information Reuters, l’administration Biden aurait accordé quelques licences d’exploitation à la firme.

Malgré cela, il semble que sur les 113 licences acceptées 80 d’entre elles ne concernent pas des éléments sensibles. Entre novembre 2020 et avril 2021, 69 % des demandes émises par Huawei ont été acceptées par les Etats-Unis. Toutefois, le constructeur semble poursuivre sa philosophie en développant son propre écosystème avec HarmonyOS. Ces nouvelles permettraient à la marque de faciliter son retour sur le devant de la scène. Une décision qui a provoqué un tollé auprès de l’opposition républicaine. D’autant plus que dans le même temps, le département du commerce américain s’interroge sur le fait de placer aussi Honor sur liste noire.

Source : Reuters