En ce premier semestre 2020, le gouvernement français va se prononcer sur le choix d’équipement 5G. Une décision qui remet Huawei au centre de l’attention.
Dans le cadre d’une cérémonie des vœux à l’Anssi, Guillaume Poupard, directeur général de l’agence publique gardienne de la sécurité informatique française, a déclaré ce 17 janvier dernier que la France rendra à partir de mi-février ses premières décisions sur le choix d’équipementiers 5G. Une décision qui est centrée directement sur l’entreprise chinoise, Huawei. Le PDG de l’Anssi poursuit en ces termes à la presse « A partir du 10 février, le Premier ministre commencera à donner soit des autorisations, soit des refus » sur les demandes d’équipements 5G parles opérateurs« . Mais encore, Guillaume Poupard précise que les demandes n’auront pas toute des avis favorables. Refusant de dévoilé plus de détails, le PDG nous laisse avec le mystère encore entier.
La place de Huawei dans les équipementiers
La firme chinoise Huawei est au milieu de toutes les interrogations depuis qu’elle a été sanctionnée sur le territoire américains. En effet l’administration de Trump a banni Huawei. Mais encore elle fait pression sur ses alliés afin qu’ils adoptent la même démarche qu’eux. On rappelle que seulement trois équipementiers télécoms (Nokia, Ericsson et Huawei) ont la possibilité de fournir les équipements pour les futurs réseaux 5G, le prochain système de télécommunications mobile. Selon Guillaume Poupard, « la bonne analyse c’est de se dire quels sont les risques, finement, en fonction de la localisation » des équipements concernés (…) Ça ne peut pas être de dire il y a des méchants et des gentils (…) c’est une mauvaise analyse vers laquelle nous poussent certains de nos alliés outre-Atlantique, mais ce n’est pas bonne analyse ».
Guillaume Poupard reconnait le conflit économique entre les Etats-Unis et la Chine. Toutefois ce dernier compte privilégier une décision réfléchie concernant le choix des équipementiers sans toutefois se laisser influencer par ses alliés.
