Honor : les Etats-Unis projetteraient un éventuel embargo privant la marque des services Google

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Honor a été une victime collatérale de l’embargo imposé par les Etats-Unis à Huawei. La marque chinoise pourrait à nouveau subir des sanctions similaires. Le Pentagone et le département du commerce débattent autour de cette question sans pour le moment trouver un terrain d’entente.

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Deux ans après son inscription sur « l’Entity List« , Huawei se relève difficilement. La marque a développée son propre système d’exploitation nommé HarmonyOS. Elle devrait faire son retour sur le marché européen d’ici la fin du mois d’octobre avec la sortie d’un tout nouveau téléphone prévue à Vienne. Dans son parcours du combattant, Huawei a dû vendre Honor sa filiale. Alors qu’elle montre une volonté d’indépendance, l’entreprise pourrait à son tour subir le courroux des sanctions américaines.

Honor sur liste noire ? Une décision peu compréhensible en l’état

Ce sont les informations du site Washington Post qui révèlent des discussions au sein des services de renseignements américains. Le Pentagone, le ministère de l’Energie, les départements du Commerce et d’Etat débattent de la dangerosité du constructeur chinois. En fonction des arguments de chacun, pourrait par la suite être placée sur l’Entity List. La conséquence de cette décision serait l’incapacité pour Honor d’utiliser les services de Google. Le retour en Europe pourrait tout simplement être avorté. La question est encore en suspens au regard des relations passées avec Huawei.

Le Pentagone désire savoir jusqu’à quel degré l’influence de la maison mère pèse dans l’écosystème de Honor. D’autant plus que suite à son rachat, la firme dispose aussi de liens financiers directs avec Pékin. La grosse différence avec Huawei, c’est que l’entreprise ne dispose pas d’équipements 5G. De plus, la jeune marque chinoise n’est pas présente sur le marché américain. Plusieurs élus républicains estiment que les sanctions de Huawei devraient s’étendre.

Toutefois, des arguments en faveur de la jeune marque chinoise sont aussi en sa faveur. Depuis son indépendance, le constructeur traite pour sa puissance interne avec l’entreprise américaine Qualcomm et ses processeurs Snapdragon. Si la prise de décision est entérinée, l’administration Biden se montrerait ainsi encore plus sévère que celle de Trump. L’ancien président avait été vivement critiqué suite à l’embargo autour de Huawei.

Source : The Washington Post

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