Facebook essaye une nouvelle version de son réseau social sans « J’aime »

0

Pour le moment réalisé en Australie, ce test à échelle nationale vise à faire baisser la pression sociale subie par les utilisateurs de Facebook.

facebook j aime - Facebook essaye une nouvelle version de son réseau social sans "J'aime"

Ce vendredi 27 septembre, Facebook teste une nouvelle fonctionnalité sur sa plateforme. D’après le site du quotidien d’information britannique, Guardian le réseau social masquerait le nombre de « J’aime ». En effet, certains utilisateurs n’auront plus accès à cette information des posts des personnes qu’ils suivent. Sur le feed en dessous des photos de vos amis, apparaît simplement « xxxx et d’autres aiment cette photo ». Par ce processus, les statistiques liées à la publication restent privées et visibles que par l’utilisateur. Conscient des pressions que peuvent parfois subir ces derniers sur la toile, ce test vise à améliorer la qualité de la communication sur son réseau social.

Une grande attente de Facebook face à ce test

Facebook attend beaucoup de ce test. On rappel que le but justement de ce test est la restriction du stress des utilisateurs du réseau social. Ainsi, Facebook déclare qu’il « recueillera les commentaires pour savoir si ce changement améliorera l’expérience des usagers ». Ainsi, les premiers résultats pourront permettre de prendre des décisions conséquentes. Dans une société ou le nombre de « Like » est facteur de pression, Facebook tente de trouver un moyen pour protéger son public. « Nous souhaitons que vos amis se concentrent uniquement sur les photos et les vidéos que vous partagez, et non pas sur le nombre de Likes qu’elles récoltent ». L’expérience ne fait que commencer sur Facebook mais avait débuté déjà il y a quelques mois sur Instagram, une autre plateforme appartenant à la firme.

De l’Australie au monde entier ?

Pour l’instant le test est effectué au pays des Kangourous, pour une durée indéterminée. Et si Facebook a choisi de faire le test en Australie, c’est à cause du haut taux de harcèlement. En vérité, un enfant sur cinq serait victime de harcèlement en ligne, selon le délégué australien à la cybersécurité. On y compte aussi des suicides importants. Alors si le test s’avère concluant et validé par le public, il se pourrait en effet que Facebook applique cette nouvelle fonctionnalité à son réseau social de manière globale. Dans tous les cas, il faudra attendre la fin du test afin de connaitre la décision finale de Facebook.

Ce test qui vise à diminuer la pression sociale liée aux « J’aimes », pourrait bien effacer une des grande fonctionnalités du réseau social. Toutefois, par cet acte, la société affiche le soucis qu’il a de ses utilisateurs.

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here