Et si l’accéléromètre de votre smartphone déterminait votre personnalité ?

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Une étude menée par une université étrangère démontre que les données issues de l’accéléromètre d’un smartphone permettent de déterminer les caractéristiques et la personnalité d’un utilisateur. Plusieurs utilisations de l’accéléromètre pourraient alors être mises en place.

smartphone accéléromètre

La question peut surprendre, mais elle découle d’une véritable étude menée par les scientifiques du Royal Melbourne Institute of Technology. Selon les chercheurs, l’accéléromètre du smartphone pourrait indiquer de très nombreux traits caractéristiques de son utilisateur.

L’accéléromètre, un outil malveillant ?

Si lorsqu’on parle de malveillance et de smartphone, on pense directement au téléchargement d’applications douteuses qui récoltent les données personnelles des utilisateurs, l’accéléromètre des smartphones pourrait également réserver quelques surprises.

En effet, en enregistrant les mouvements du téléphone, ce dernier peut fournir de précieux renseignements sur les déplacements du propriétaire au fil de la journée, ainsi que sur la manière et la fréquence d’utilisation du smartphone.

Quand l’accéléromètre permet d’étudier les traits de la personnalité

L’étude qui a été menée par les chercheurs vise à deviner les traits de personnalité des utilisateurs de smartphone grâce à l’accéléromètre présent dans leur appareil. Ainsi, sont considérés les déplacements de l’individu, leur vitesse et leur fréquence. La fréquence de consultation du smartphone, et la durée de ces consultations peuvent également aider à déterminer quel genre d’individu est le propriétaire du smartphone.

Par exemple, il résulterait du test que les personnes qui ne reçoivent que très rarement d’appels sont plus inventives que les autres. Les sujets féminins, quant à eux, ont plutôt tendance à consulter régulièrement leur téléphone, y compris la nuit, là où les sujets masculins en sont plus détachés. Par ailleurs, les personnes les plus agréables consultent généralement leur téléphone de manière très aléatoire.

Une étude qui n’a pas été démontrée scientifiquement

L’étude réalisée par les scientifiques doit cependant être prise avec des pincettes. En effet, pour l’heure, le test ne concerne que 52 personnes. L’échantillon n’est donc pas suffisamment important pour en tirer une quelconque conclusion, mais il donne cependant bon espoir aux chercheurs de poursuivre cette étude, pour espérer en tirer des résultats.

La seconde difficulté de l’étude concerne l’avis que les participants ont sur leur propre personne. Si une personne se dit sympathique, impliquée dans son travail, soucieuse pour sa famille, comment être certain à 100% que cette information est vraie ? Et si la personne dit vraie, comment considérer que toutes les personnes qui se diront « sympathiques » ont la même notion de ce qu’est la sympathie ? Les résultats de l’étude risqueraient ainsi d’être faussés par la présence de ces différences.

Une utilisation probable sur les réseaux sociaux

Si on pousse à l’extrême les résultats obtenus à l’aide de cette étude, les chercheurs pourraient utiliser ces résultats pour mettre en contact plusieurs personnes. Par exemple, l’accéléromètre pourrait être un critère de recherche, sur les réseaux sociaux, pour déterminer quel genre de personne l’individu souhaite rencontrer. Les utilisateurs qui ont des données d’accéléromètres similaires, dans une même zone géographique, pourraient ainsi être mises en contact, car leurs personnalités seraient compatibles pour une amitié, ou plus si affinité !

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