Cyberconflit américano-russe ? La Russie aurait piraté les Démocrates américains

Des doutes subsistaient depuis quelques mois mais la certitude semble désormais au rendez-vous chez les accusateurs. D’après eux, Vladimir Poutine aurait orchestré le piratage du DNC (Comité national démocrate).

NBC News a relayé une information émanant de deux hauts responsables du renseignement et selon laquelle, Vladimir Poutine serait de mèche avec les hackers qui ont attaqué le DNC.

Poutine coupable ? Trump affirme que non

D’après Donald Trump, le vainqueur des élections présidentielles américaines, Poutine n’est pas responsable de cet acte et n’a aucun lien avec ces pirates. Si le chef de l’État russe est impliqué, les officiels du renseignement américain mettent en avant deux objectifs. Le premier aurait été de participer à la victoire du candidat républicain et donc, d’annihiler les chances de Hillary Clinton qui n’a jamais eu de très bonnes relations avec Vladimir Poutine. Rappelons-nous qu’en 2011 par exemple, celle qui était secrétaire d’Etat avait dénoncé la corruptibilité qui pouvait régner pendant les élections législatives russes. Poutine aurait également voulu démontrer que la structure politique des États-Unis est faible et peut s’effondrer à tout moment tout comme les autres branches de son système. Pour les hauts reponsables américains, le Président de la Fédération de Russie a désiré « diviser les alliés cruciaux des États-Unis en leur donnant l’impression qu’ils ne peuvent plus compter sur les États-Unis comme un leader mondial crédible« .

D’après les propos d’un porte-parole du Kremlin retranscrits par l’agence de presse Interfax il y a plusieurs semaines, ces accusations déjà émises par Washington ne sont que « foutaises ». Il rajoute : « Les sites du président Vladimir Poutine sont attaqués quotidiennement par des dizaines de milliers de pirates. On peut tracer nombre de ces attaques vers le territoire des États-Unis, mais nous n’accusons pas à chaque fois la Maison Blanche ou Langley, siège de la CIA« .

Les hackers ont été géolocalisés en Russie grâce à leur IP mais ce n’est pas tout, Michael Buratowski de Fidelis Cybersecurity dévoile que les attaques ne se font que lorsqu’il fait jour dans ce pays. D’après CBS News, elles reproduisent le même schéma que les autres irruptions qui ont été relevées dans le passé. Les preuves s’accumulent et même si le FBI arrive à un résultat identique, le Bureau fédéral d’enquête ne pense pas que Clinton était visée. De plus, le FBI n’est pas non plus convaincu par cette idée que Poutine a été en relation avec les pirates.

Dans tous les cas, les rumeurs n’ont pas fini de s’étaler tant que la vérité n’aura pas été établie.

Que pensez-vous de cette histoire ? Dites-le nous dans les commentaires !