Apple et Google accusés d’être « complices de Poutine » par Navalny

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L’opposant russe Alexeï Navalny a dénoncé les géants du web Apple et Google de complicité avec le pouvoir en place. Il accuse les deux entreprises d’avoir supprimé son application afin de favoriser Vladimir Poutine.

Apple et Google

Les géants de la tech et la politique ne font pas bon ménage. En 2017, l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis a engendré le scandale de Cambridge Analytica. L’entreprise spécialisée utilisait les données des électeurs américains afin de potentiellement orienter les votes en faveur de l’homme d’affaires américain. Ce scandale a entaché la réputation de Facebook au sujet du traitement des données personnelles. Ce jeudi 23 septembre, c’est l’opposant russe Alexeï Navalny qui s’en prend à Google mais aussi Apple.

Navalny dénonce Apple et Google depuis son compte Instagram

Trois semaines plus tôt, le gendarme des télécoms russe s’en prenait aussi aux géants du web. La Russie accusait d’ingérence politique. Apple et Google refusaient jusqu’alors de supprimer l’application mobile de Navalny dans le cadre des élections législatives. Dans un communiqué envoyé, le gouvernement russe dénonçait : « L’organisation ou la participation à des organisations extrémistes interdites en Russie peuvent être passibles de poursuites pénales » Face à cette pression, les deux géants du numérique ont fait machine arrière en supprimant le dit logiciel.

Entre temps, Alexeï Navalny a été emprisonné. Dans un message publié sur son compte Instagram, l’opposant au président Russe a accusé les deux géants de céder à la pression russe : « Si quelque chose m’a surpris lors des élections, ce n’est pas tant Poutine qui falsifie les résultats, mais comment la toute-puissante Big Tech est devenue docilement son complice » L’opposition dénonce entre temps des fraudes massives lors des élections législatives. L’application donnait des consignes de vote à ses suiveurs. Pour Google et Apple, la décision de retirer le logiciel a été sans précédent.

Source : France Info

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