Partager la publication "USA : de nombreuses jeunes filles veulent se faire opérer pour ressembler à leurs filtres Snapchat et Instagram"
Snapchat et Instagram sont appréciés de leurs usagers pour leurs filtres photo. Le problème est qu’à force de les utiliser, certaines adolescentes finissent par vouloir ressembler à leurs photos filtrées en ayant recours à la chirurgie esthétique.
Les filtres ne sont plus réservés aux stars des magazines, tout le monde peut maintenant retoucher ses photos à l’aide de nombreuses applications spécialisées et certains réseaux sociaux tels que Snapchat et Instagram. La peau devient plus lisse, les imperfections disparaissent, les yeux sont agrandis, les lèvres deviennent plus pulpeuses et les traits sont affinés. Par conséquent, les filles se trouvent nettement plus belles sur leurs photos filtrées que dans le miroir. Pour résoudre ce faux problème, de plus en plus d’adolescentes décident de passer sur le billard. Leur objectif est de ressembler comme deux gouttes d’eau à leurs doubles virtuels créés par Instagram et Snapchat.
Des médecins s’inquiètent devant les effets des filtres Snapchat et Instagram
Ce sont trois médecins du département de dermatologie de l’université de Boston qui ont lancé l’alerte. Les filtres d’Instagram et de Snapchat provoquent la dysmorphophobie chez plusieurs utilisateurs, dont des adolescentes américaines. La dysmorphophobie se traduit par la peur déraisonnable d’avoir des défauts physiques. Elle pousse ses victimes à tout faire pour être parfaites. L’inquiétude de ces médecins est tout à fait compréhensible, sachant qu’en 2017, 55 % des chirurgiens américains ont été consultés par des personnes souhaitant tout simplement devenir aussi belles que leurs selfies. Et la plupart d’entre elles sont des jeunes filles mineures. À ce stade, les adeptes devraient plutôt voir des psychologues au lieu de se rendre chez les plasticiens. Vouloir ressembler à ses versions filtrées peut être un signe d’un trouble du comportement grave.
Quelles solutions pensez-vous être efficaces pour empêcher les utilisateurs de Snapchat et d’Instagram, notamment les adolescentes, de tomber dans la dysmorphophobie ? Partagez votre avis en commentaire !