Uber : au coeur d’un scandale d’espionnage, de hacking et d’usurpation d’identité

Un ancien employé a révélé dans une lettre de 37 pages les activités illégales de Uber. Elle aurait entre autre piraté les données de ses concurrents.

Le courrier rédigé par un ancien employé d’Uber a été rendu public récemment par la justice américaine. Le contenu est une accusation contre l’application de VTC d’espionnage industriel et de pratiques illégales de la société. Il est expliqué comment Uber a pu avoir autant d’informations sur ses principaux concurrents sous les ordres de l’ancien PDG Travis Kalanick.

Uber : la société est dans la tourmente

Après les erreurs de facturation, Uber rencontre un autre problème. Un ancien employé accuse la société d’espionnage, de hacking et d’usurpation d’identité. Ceci s’ajoute à un problème, celui du piratage massif de 57 millions de comptes, dont la totalité des comptes français depuis 2016.

La lettre rédigé par l’ex-employé, Richard Jacobs, explique dans les moindres détails l’ensemble des actions de la société de VTC. Entre autre, le piratage de données d’une compagnie de chauffeurs de taxis. Grâce à cela, la firme a pu avoir des informations sur les salariés qui protestaient contre la politique de leur employeur afin de les débaucher.

La réaction d’Uber ne sait pas faite attendre. Un des porte-paroles de l’application a déclaré ceci. « Bien que nous n’ayons pas encore confirmé toutes les affirmations contenues dans cette lettre – et, ce qui est important, toute allégation liée à Waymo – notre nouveau leadership nous a clairement fait comprendre qu’à l’avenir, nous livrerons une concurrence honnête et équitable, sur la base de nos idées et de notre technologie ». Quant au nouveau président d’Uber, Dara Khosrowshahi, il n’était pas au courant de ses pratiques.

Cela dit, un accord de 4.5 millions de dollars a été conclu entre la société et l’ex-employer. Ce dernier est revenu sur certaines affirmations, en appuyant qu’il n’avait pas bien lu ce qu’avait rédigé son avocat. Certains soupçonnent la société de mettre sous silence son ancien employer.

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