Talking Angela : L’application enfant créée par des pédophiles?

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Talking Angela : L'application enfant créée par des pédophiles?
 

Après Tom le chat, voici son double féminin : Angela, la petite chatte blanche. L’application Talking Angela (Angela qui parle), créée par la société britannique de divertissement OutFit7 et fortement téléchargée (entre 10 et 50 millions fois), a beaucoup fait parler d’elle il y a quelques jours… et pour cause !  

Alors que vous pensez converser avec une petite chatte proprette, battant des cils, vous êtes en fait face à un pédophile tapi dans l’ombre de la toile. C’est en tout cas ce que la rumeur colportée . Alors entre ouï-dire ou vérité, on décrypte !

Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière l’innocente Angela ? Cette application pour enfants vous permet de converser avec Angela, assise à la terrasse d’un café de Paris, de prendre soin d’elle (lui offrir des cadeaux), lui toucher le pelage… est toujours en téléchargement sur la plateforme Google Play ainsi que celle de son concurrent App store. Pourtant la rumeur enfle, depuis ses derniers jours, sur la toile et les réseaux sociaux : elle serait contrôlée par un réseau pédophile britannique.

Des questions plus qu’indiscrètes

Alors que sur Facebook et Twitter,  de nombreux messages prétendaient que l’application espionnait les internautes à leur insu, il y a plus grave. Des questions seraient posées comme « J’aimerais être ton ami, comment t’appelles-tu? » ou encore « J’ai 18 ans, quel âge as-tu toi? ». Mais l’application compte deux modes un adulte et un enfant, entre lesquels on passe très simplement sans aucun contrôle demandé aux parents. Dans le mode pour enfant, l’animal répète ce que dit l’utilisateur, ne pose pas de questions sur l’identité et reste plutôt innocent. Dans le mode adulte en revanche, Angela demande l’âge et le nom de la personne et lui pose, entre autres, des questions sur ses relations amoureuses. « Par exemple, Angela peut vous conseiller de faire une soirée où vous échangez vos vêtements avec votre petit copain, ou encore vous raconter son premier baiser et vous demandez si vous avez embrassé récemment ».Pas très approprié pour les enfants…

Sur Facebook, la page intitulée « Talking Angela créée par un pédophile ? » compte près de 2 300 « j’aime ». Les internautes y partagent, comme sur Twitter, des captures d’écran des yeux de l’avatar sur lesquels ils croient apercevoir des visages d’hommes ou des silhouettes d’enfants. La rumeur partie d’un message de prévention posté en anglais sur Facebook est alimenté par  des preuves de photomontages qui continuent d’affluer en masse.

« Aucune donnée partagée »

Pourtant les dirigeants d’OutFit7, l’assurent, les questions servent à « optimiser le contenue de l’application » mais aucune information personnelle n’est divulguée.

On peut tout de même relever le caractère très personnel de celles-ci : le nom de l’utilisateur, son âge, ce qu’il aime faire à l’école, etc. ?Même si la société s’en défend estimant qu’elles sontposées dans le seul but de « déterminer les sujets de discussion les plus appropriés » et d’« optimiser le contenu de l’application ».

Même le Guardian, s’est fait l’avocat de l’application, estimant que cette rumeur n’était qu’un canular et que « Même si on peut facilement croire que l’on est en train de parler à une personne, lorsque l’on prête un peu plus attention, chacun peut se rendre compte que ce n’est pas une personne de l’autre côté de l’écran : vous tenez simplement une conversation semi-intelligente ». Pas sur que l’argument suffise !

Alors qu’en France, la police  a démenti purement et simplement la rumeur, la polémique aura au moins eu le mérite de poser une question primordiale : que font nos applications des questions et données personnelles qu’elles obtiennent ?

   Par Claire de MeilleurMobile

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4 COMMENTAIRES

  1. la rumeur et vrais j ai y jouer elle ma dit je te vois et j ai ecrit illuminati et elle ma dit tu n est pas dans le noir j avai la lumiere de ma chambre allumer

  2. il y a deux talking angela moi j’ai my talking angela, en effet on vois un truque mais j’ai pas talking angela la différance des deux appli c’est que my talking angela c’est dans une maison mais quand j’ai vus sa j’avais du mal à m’endormir le pédofile sa me fait peur en plus j’ai que 9ans!

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