Le PDG de SFR, Patrick Drahi, avait promis de maintenir les emplois pendant 2 ans, à compter de son rachat. Et les 2 ans sont terminés.
Décidément, ça ne s’arrête pas. Après le terrorisme, la situation financière de la France, le chômage, et la défaite lors de la finale de l’Euro 2016, la France continue sur sa lancée en apprenant jour après jour des nouvelles de bien mauvaise augure. SFR, un des plus grand groupes nationaux, qui compte tout de même près de 14 500 salariés, a annoncé un licenciement massif de 5000 salariés. C’est donc le tiers de la masse salariale qui va partir.
Des CDI touchés en masse
Si les stagiaires sont relativement serein quant à cette nouvelle, les salariés en CDI un peu moins. En effet, les suppressions viseront avant tout les contrats à durée indéterminés, qui sont forcément une plaie pour le grand patronat. Patrick Drahi a même indiqué vouloir tailler dans le vif, car l’opérateur est en sureffectif. Les organisations syndicales sont évidemment effondrées.
Selon la CFE-CGC, « L’annonce d’une restructuration générale dans toutes les entreprises du groupe SFR, avec un impact social colossal nous choque profondément« . Elle ajoute « La CFE-CGC n’a eu de cesse de dénoncer ces agissements depuis des mois et des mois sans avoir eu le moindre échos de la direction. Nous sommes dans un déni social absolu. La CFE-CGC refuse de cautionner la casse sociale incommensurable en cours au sein du groupe SFR et utilisera tous les moyens à sa disposition pour que chaque salarié du groupe soit respecté dans ses droits« . Frédéric Retourney, secrétaire fédéral du syndication, affirme que « Drahi joue au Monopoly« . Il ajoutera même « 5.000 emplois supprimés, c’est un plan social déguisé. On est sur du départ forcé. » La première catégorie d’emplois, ce sera les salariés en point de distribution. Ainsi, préparez-vous à faire la queue…
Source : Zdnet
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