SFR : 49,282 milliards d’euros de dettes, Altice s’enfonce un peu plus

Altice est une nouvelle fois confrontée aux vives critiques des médias. Cette année 2016 aura été rempli de surprises et de fausses joies. L’opérateur au carré rouge a quasiment doublé sa dette en l’espace de deux ans. Une situation unique… Meilleur Mobile vous en dit plus.

Comme chaque semaine depuis quelques mois, l’opérateur au carré rouge ne cesse de faire parler de lui dans les médias. Et cette situation n’a pas l’air de déplaire tant que ça a Monsieur Patrick Drahi, dirigeant du grand groupe Altice, qui s’en porte plutôt pas mal. Du moins, les apparences ne montrent pas le contraire. La dette de la société a doublé en deux ans, une situation qui révèle à quel point les temps sont durs pour SFR. Bloomberg Intelligence a d’ailleurs classé Altice parmi les sociétés qu’il va falloir surveiller en 2017. Ce qui n’est, une nouvelle fois, pas très rassurant. Les Echos, reportent quelques phrases du dirigeant, qui nous laisse sous-entendre que la situation de la firme n’est pas si préoccupant que cela : « Je dors beaucoup plus facilement avec mes 50 milliards de dettes, qu’avec mes premiers 50.000 francs de dettes que j’ai contractés quand j’ai créé mon entreprise », déclarait alors Patrick Drahi.

Le directeur financier d’Altice, Dennis Okhuijsen, a d’ailleurs révélé aux journalistes des Echos qu’il n’y avait pas d’inquiétude à avoir sur la suite des événements, puisque, le Groupe possède des actifs solides qui vont permettre a la société de se redresser rapidement, il explique : « les équipes doivent désormais faire la démonstration qu’elles savent faire croître l’activité. » Facile à dire, au vu d’une dette exorbitante, contracter par SFR. La situation d’Altice a dégringolé après le rachat successif de plusieurs entités comme SFR, Virgin Mobile, et tan d’autres.

Le prix de la tranquillité : s’endetter un peu plus !

Patrick Drahi considère que la baisse des taux était le moment idéal pour contracter des prêts, ou encore, rembourser les anciens. Il a également fait face à une dette de 21 milliards d’euros. Une histoire de taux, qui va lui permettre de ne pas avoir de grosses échéances avant 2022. C’est « le prix de la tranquillité ». En espérant pour SFR que d’ici là, les taux n’auront pas augmenté de nouveau, ce qui est pourtant en train de se produire actuellement. Altice n’a d’autres choix que de faire face à cette crise, et de remonter la pente au plus vite. Avec la perte sèche d’abonné d’année en année, le Groupe doit surtout penser à redorer son image s’il espère pouvoir de nouveau faire partie des géants du secteur, en France.

Pour rappel, l’année dernière, premier coup dur pour l’opérateur au carré rouge, la valeur boursière d’Altice chutait de 7.5 %. Une situation qui pèse lourd pour le Groupe, puisque, Altice a été à de nombreuses reprises condamné à des amendes. À cause notamment de ses pratiques abusives, entre Numéricable et SFR, la société avait été condamné a réglé la somme de 10.7 millions d’euros. Mais aussi, des retards au niveau des paiements des fournisseurs avaient causé une amende de 750 000 euros. Des sommes perdues qui ne font que faire flancher de nouveau la société. À l’approche de l’année 2017, tout ne semble pas rose pour SFR.

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