Les applications préinstallées ne sont pas souvent utilisées. Au vu de la grogne des mobinautes chinois, Samsung a décidé de les retirer de ses terminaux dans le pays.
Samsung, comme beaucoup d’autres constructeurs, aime proposer ses nouveaux téléphones avec des applications déjà présentes. Seulement, celles-ci ne sont en aucun cas effaçable de la mémoire des smartphones. Cela change pour la marque coréenne… Uniquement en Chine, pour l’instant.
La décision s’est plutôt faite dans la douleur. L’association de consommateurs Shanghai Consumer Council, un équivalent de 60 millions de consommateurs en France, a fait plier Samsung et Oppo en réclamant un procès. La société coréenne a décidé d’agir rapidement en permettant aux utilisateurs chinois de supprimer ses programmes préinstallés. La pratique peut s’avérer pénible surtout quand on en utilise même pas la moitié. Le Samsung Galaxy Note 3 asiatique est vendu avec 44 de ses applications et pour l’Oppo Find 7A, 71 logiciels par défaut !
Des services gourmands en mémoire
Par le biais d’une mise à jour, la firme coréenne réduit le nombre de programmes sur ses smartphones récents comme le Samsung Galaxy S6 ou le Note 3. Les Chinois ne pourront pas en revanche retirer les services Google, obligatoires pour faire fonctionner un terminal Android. Le nombre d’applications par défaut n’a de cesse de grandir. La mémoire de votre téléphone en est parfois engorgée. Cette manie des constructeurs a un nom en anglais, « Bloatware« . On peut traduire le terme en Français par Boufficiel, cela caractérise les logiciels inutiles qui consomment la mémoire interne de votre appareil.
L’autre problème vient de la tendance des constructeurs à imposer leur surcouche. Normalement on devrait pouvoir avoir le choix de repasser sur celle conçut par Google. Ce n’est pas le cas. Quand vous achetez un smartphone, on vous « oblige » à suivre la politique de la marque. Certains fabricants l’ont bien compris et n’appliquent que de légers changements, comme Archos ou Motorola. Reste à savoir si le combat des associations de consommateurs chinoises va s’exporter ailleurs, pourquoi en Europe. La pression des clients peut-elle faire renverser la vapeur ?
