Redevance TV pour les smartphones et PC : Roselyne Bachelot relance la réflexion

L’un des cas les plus épineux concernant la redevance TV est remis sur le devant de la table. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot annonce que l’exécutif réfléchit encore a y inclure les PC et smartphones.

Le nouveau projet de loi finances 2021 contient beaucoup de nouveaux éléments concernant la redevance TV. Dans un premier temps, sachez que la contribution à l’audiovisuel n’augmentera pas l’année prochaine avec un tarif prévu à 138 euros pour la Métropole et 88 euros pour l’Outre Mer. L’impôt pour soutenir la télévision publique existera désormais toujours en autonomie alors qu’il était jusqu’alors lié à la taxe d’habitation. Cependant, il existe toujours une nébuleuse sur les smartphones et le PC.

Tous les téléphones mobiles disponibles en comparatif sur MeilleurMobile

Redevance TV appliquée aux smartphones : un projet toujours en réflexion

Depuis des années, les smartphones, ordinateurs et tablettes sont devenus de réels substituts aux téléviseurs. A l’heure actuelle, la redevance TV épargne ces appareils alternatifs et pourrait ne jamais les concerner puisque selon les dires du précédent ministre de la Culture Frank Riester, celle-ci est vouée à disparaître. Toujours d’après le projet de loi finances pour 2021, la redevance doit être supprimée d’ici 2023 en même temps que la disparition totale de la taxe d’habitation. Un autre projet de financement pour le service public serait en préparation. Mais selon l’actuelle ministre Roselyne Bachelot, une interrogation persiste sur la forme actuelle de la taxe.

En effet, l’un des serpents de mer concernant la redevance TV est sa possible extension pour les smartphones et autres appareils. Selon les statistiques du CSA relayées par le Parisien en 2019, les français possèdent en moyenne 5,5 appareils à leur domicile. Ce sont autant de produits qui ne sont pas concernés pour financer les projets de l’audiovisuel public. Un secteur durement impacté par la crise du Covid-19. Le projet de loi promet pourtant une enveloppe de 70 millions d’euros pour épauler les acteurs.

Source : la Charente Libre