Pour Roger Federer, pas de selfie sur un court de tennis !

Roger Federer s’est fait approcher le 24 mai dernier par un fan, qui souhaitait prendre un selfie avec lui. Mais le tennisman n’a pas apprécié le geste, qui mettrait en péril sa sécurité.

Roger Federer a gagné le premier tour de Roland-Garros, lors de son match contre Alejandro Falla. Un spectateur a voulu immortaliser ce moment, en essayant de prendre un selfie avec le champion. Il est donc descendu sur le court Philippe-Chatrier et s’est approché du Suisse. Un geste qui n’a pas plu à Federer.

«Ce genre de chose ne doit pas arriver»

Il est courant que les personnages publics se prennent en photo avec leurs fans. Mais pour certains, ce type de pratiques peut-être très mal vécu. C’est ce qui s’est produit pour Roger Federer. Il reproche un manque de sécurité, permettant à des spectateurs d’accéder au terrain. A la sortie du match, le tennisman a fait part de son mécontentement. Il a expliqué, que la veille, lors de son entrainement, des enfants avait fait irruption sur le court de tennis pour prendre des photos. Puis, le lendemain, c’est au tour d’un jeune homme de débarquer sur le terrain après son match. Le Suisse argue :  » Ce genre de choses ne doit pas arriver sur le court Philippe-Chatrier de Roland-Garros !« .

Le tennisman qui a eu peur pour sa sécurité, ajoute : « Je suis soulagé, on sait que ça peut aller très vite. Je connais bien Monica Seles. Surtout, personne n’a réagi ! ». Petit retour en arrière : Monica Seles était une tennisman talentueuse des années 90. En avril 93 à Hambourg, elle mène au score face à Magdalena Maleeva. Mais un spectateur fait irruption sur le court et la poignarde dans le dos. Plus blessée psychologiquement que physiquement, la tennisman ne retrouvera jamais le niveau de jeu qu’elle avait avant son agression. 

On peut alors comprendre l’inquiétude de Federer, qui s’était aussi fait approché par un fan en 2009 : « C’est très important de se sentir en sécurité« . Pour lui : « Etre au bord du terrain en costard-cravate, ça ne suffit pas».

Pensez-vous que son inquiétude est justifiée ?