Finalement, Orange ne rachète pas Bouygues Telecom !

Vous avez surement du en entendre parler ce week-end car l’information est tombée vendredi soir. Mais pourquoi l’accord entre Orange et Bouygues Telecom n’a pas abouti ? Vous saurez tout dans cet article.

Cela fait des mois et des mois que le feuilleton concernant les opérateurs français nous tenait en alerte et le verdict est tombé vendredi dernier, au moment de la date butoir des négociations. Malheureusement, ou heureusement, selon son point de vue, il n’y aura pas de rachat et nous ne passerons donc pas à 3 opérateurs sur le marché.

Pourquoi cette décision ?

Il a été très compliqué de trouver une entente, notamment au sujet des conditions imposées par l’Etat (actionnaire principal d’Orange avec 23% du capital) mais également par rapport aux conditions de cessions du réseau de Bouygues Telecom à Free.

Plus en détail, Martin Bouygues (le Président Directeur Général de Bouygues Telecom) voulait vendre son opérateur pour 10 milliards d’euros. Bouygues Telecom devait prendre dans un premier temps 12% du capital d’Orange puis grimper ensuite à 15%. Mais le ministère de l’économie n’était pas d’accord avec ce fonctionnement car il préférait mettre en valeur l’action de l’opérateur historique, Orange. Forcément, pour Martin Bouygues, « Ils ont posé des conditions délirantes que Bouygues ne pouvait légitimement pas accepter ». Mais les discordes ne s’arrêtent pas là.

Il semblerait que les plans de Xavier Niel, le patron de Free Mobile, n’aient pas été clairs pour tous. En règle générale, il a été ressenti que Monsieur Niel ne jouait pas le jeu et mettait beaucoup de bâton dans les roues. Son but ultime était de pouvoir racheter Bouygues Telecom à un prix très attractif.

Le point de vue de Martin Bouygues

Suite au résultat, Martin Bouygues, a été interviewé par Le Figaro. Il s’est confié en affirmant qu’il y a eu un manque de volonté de la part d’un des quatre opérateurs. C’est à cause de cela que les négociations n’ont pas pu aboutir. Il ajoute que « Manifestement, l’un des protagonistes nourrissait l’ambition d’avoir le maximum en payant le minimum, tout en gardant la possibilité de se retirer« , sans vouloir préciser le nom de l’élément perturbateur mais il est évident qu’il parle de l’opérateur Free Mobile.