Orange Business Services devrait remporter le contrat pour fournir le Cloud à L’Etat ! Tous ses concurrents ont été écartés du premier appel d’offres.
L’appel d’offre concernant la fourniture du Cloud de l’Etat a été émis le 10 avril dernier. Le but est de viser un prestataire de Cloud public, qui pourra donner la puissance de calcul nécessaire pour les besoins de l’Etat : les principaux ministères ainsi qu’une dizaine d’établissements publics (l’Ina, Radio France, l’Université Pierre et Marie Curie…). Une fois le prestataire sélectionné, il bénéficiera d’un contrat de deux ans, qui pourra être reconductibles encore deux années de suite.
L’opérateur en bonne voie pour remporter l’appel d’offres
Orange Business Services devrait donc être le prestataire qui sortirait vainqueur du premier d’appel offre Cloud de l’Etat. En effet, les autres candidats ont été écartés, mais peuvent toujours déposer un recours. Ce qui expliquerait pourquoi Orange resterait silencieux quant à cette information. Il est toujours probable qu’un concurrent dépose un recours.
L’opérateur devrait donc fournir deux types de prestations : des services classiques avec des bons de commande, tels qu’une assistance technique, mais aussi des services à la demande (stockage, sauvegarde…).
Pourquoi l’opérateur est-il privilégié ? L’Etat a explicitement demandé dans son appel d’offre « l’interopérabilité avec une plate-forme OpenStack ou équivalent ». En effet, le Cloud de l’Etat se base à la fois sur des services externes pour des besoins ponctuels, mais aussi un partage de la puissance entre différentes administrations. Qui mieux que le framework Open Source pour garantir cela ? Orange Business Services dispose des compétences de Cloudwatt, puisque l’opérateur est actionnaire depuis la création de ce Cloud. Désormais, cette plate-forme est« dans la phase d’industrialisation et de commercialisation », selon Thierry Bonhomme, président d’Orange Business Services.
Le groupe est donc grandement privilégié dans cet appel d’offres. Surtout que l’Etat demande aussi un raccordement au Réseau Interministériel de l’Etat. Chose que l’opérateur connaît bien, puisqu’il gère déjà avec SFR, la connexion locale de ce réseau depuis mai 2013.