Partager la publication "Orange enterre enfin la hache de guerre avec Israël ?"
Mardi, Orange et l’opérateur israélien Partner ont annoncé un accord. Ce dernier doit permettre au groupe de Stéphane Richard, de reprendre le contrôle de sa marque en Israël.
Orange et l’opérateur israélien Partner ont mis au point un accord sur l’utilisation de la marque « Orange » en Israël. Ce qui permettra à l’opérateur français de reprendre le contrôle de son entreprise en 2 ans. Enfin, si l’accord est résilié avant la date butoir des 24 mois, l’opérateur français versera 90 millions d’euros à Partner.
Le directeur Général adjoint, Pierre Louette, explique le déroulement de l’accord : « Les discussions ont été pragmatiques, menées dans une bonne entente, et les deux parties sont parvenues à un accord mutuellement satisfaisant« . Le président du conseil d’administration de Partner, Adam Chesnoff, s’est aussi montré satisfait « [d’] être parvenu à une nouvelle entente avec Orange en posant un nouveau cadre sur (ce) futur partenariat »
Un nouvel accord pour repartir sur de nouvelle bases ?
Cet accord intervient peu après la polémique qui s’est déroule le 3 juin dernier. Au Caire, le PDG d’Orange, Stéphane Richard avait déclaré vouloir mettre un terme à l’accord de licence de marque avec l’opérateur israélien Partner Communications. Cette allocution avait fait un tollé, car dans un contexte aussi tendu, elle a été perçue comme un boycott, « une attaque contre Israël ». L’opérateur français s’était ensuite expliqué, refusant de prendre part à un débat politique : l’entreprise souhaitait mettre fin à la licence de marque accordée à Partner Communications, dans le cadre d’une stratégie commerciale et non dans l’optique de boycotter le pays. Afin de désamorcer la polémique, le PDG s’était aussi excusé auprès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le nouvel accord entre l’opérateur français et Partners va permettre de mieux définir le positionnement du groupe de Stéphane Richard. Ce dernier avait certifié ne pas vouloir se retirer d’Israël, mais justement : « continuer à développer » son entreprise dans ce pays.