Déployer la fibre, nécessite des équipements conséquents. Aujourd’hui, on vous en présente un : un répartiteur fibre Orange.
Dans les sous-sols de Levallois-Perret, se trouve un ancien bâtiment portant le vieux logo PTT (Postes Télégraphes Téléphones). C’est dans ce lieu, que se trouve un répartiteur Orange. A l’intérieur, divisé en plusieurs salles, un enchevêtrement de fils court le long d’armoires. Tout cela à perte de vue, tant la pièce est grande ! La salle du répartiteur cuivre regroupe toute la logistique entourant l’ADSL. Ainsi, dès qu’un usager change d’opérateur, c’est à la main, qu’un technicien tire un câble jusqu’à l’emplacement correspondant. Chaque fil de cuivre se connectant à une prise téléphonique, indique qu’une personne est raccordée à l’internet et au téléphone dans Levallois-Perret.
Que trouve-t-on dans un répartiteur fibre ?
Laissons le cuivre de coté pour passer à la fibre. Cette dernière se retrouve dans une salle bien plus petite comparée au cuivre. Ce n’est pas pour rien, puisque la fibre peut raccorder autant de clients dans une seule armoire, que l’immense pièce où se trouve l’ancienne installation. Enfin, dans les entrailles du répartiteur, se cachent de larges câbles noirs. Longeant les murs, ils arrivent sous la rue et desservent les services téléphoniques et internet chez tous les clients.
Le cuivre finira donc par quitter petit à petit les lieux, puisque Orange souhaite faire passer l’ensemble de la population sur la fibre. D’ici peu de temps, lorsque vous déménagerez dans un immeuble éligible à la nouvelle installation, on ne vous proposera plus l’ADSL mais la fibre. Cette dernière a l’avantage conséquent de ne plus vous faire perdre de débit. En effet, avec le cuivre, plus vous étiez éloigné du raccordement, moins le signal était fort. La fibre permet quant à elle, de restituer l’ensemble du débit, grâce à son fils de verre insensible aux perturbations de l’environnement. C’est pourquoi, des dizaines de répartiteurs comme celui de Levallois-Perret, déploient à tout-va la fibre dans les immeubles, afin de raccorder les 12 millions de foyers d’ici à fin 2018.
