Oracle continue sa bataille judiciaire contre Google et lui réclame, depuis 7 ans, plus de 9 milliards de dollars de dommages et intérêts. Accusée d’avoir violé des brevets concernant Java, la firme de Mountain View reste pourtant inébranlable et intouchable.
C’est en août 2010 qu’Oracle a commencé son action en justice contre Google. Si la partie plaignante réclame une somme faramineuse (9.3 milliards de dollars), c’est parce qu’elle est convaincue que le géant de Mountain View aurait violé des brevets concernant le langage de programmation Java. Concrètement, 11 0000 lignes de codes du kit de développement auraient été illégalement intégrées à Android. Le fait est que les arguments des avocats d’Oracle n’ont tout simplement pas fait le poids puisque Google n’a jamais été réellement inquiété par la plainte.
En 2012, une première décision de justice donne raison à la firme de Mountain View ; une autre décision rendue en mai 2016 maintient le statuquo. La partie défenderesse est-elle donc intouchable dans cette affaire ? Il semblerait bien que ce soit le cas puisqu’en octobre dernier, un juge fédéral californien a tout simplement déclaré irrecevable la énième pleine d’Oracle.
Oracle n’a absolument pas l’intention de lâcher l’affaire
Les avocats d’Oracle ont manifestement du pain sur la planche. Ce sont eux les grands gagnants dans cette affaire puisque les honoraires cumulent… En tout cas, le Wall Street Journal nous révèle qu’une nouvelle plainte a récemment été déposée auprès de la Cour d’appel fédérale de Washington D.C. La partie plaignante se reflète notamment à travers les 155 pages de la plaidoirie de ses avocats. Les juges fédéraux qui vont se pencher sur cette affaire ont pu lire, entre autres, que « Google a amassé des milliards de dollars en laissant les activités d’Oracle autour de Java déchirées en lambeaux ». Il n’est pas sûr que l’entreprise obtienne gain de cause cette fois-ci, surtout après qu’un juge fédéral ait refusé d’examiner le dossier en mai dernier…
Que pensez-vous de l’acharnement d’Oracle ?
