OnePlus continue de se défendre mais sa réputation va-t-elle vaciller ?

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Le chercheur français en cybersécurité Elliot Alderson accuse de nouveau OnePlus de transférer des données personnelles en Chine. Le constructeur s’en défend et souligne qu’il ne mène pas une telle pratique.

OnePlus continue de se défendre mais sa réputation va-t-elle vaciller ?Apparemment, tout va mal pour OnePlus. Alors que le constructeur tente encore en ce moment de redorer son image en raison du vol de 40.000 numéros de carte bancaire sur son site internet officiel, il fait déjà l’objet d’une autre affaire. Elliot Alderson, un chercheur en sécurité français connu notamment pour avoir dévoilé au grand jour la pratique de Wiko qui consistait à transférer des donnes personnelles en Chine, accuse de nouveau le constructeur chinois d’exploiter les données personnelles des utilisateurs sans leur consentement. Le pire c’est que les informations seraient envoyées vers un serveur situé en Chine. Pour rendre cette démarche possible, OnePlus se servirait des applications de débogage installées par défaut sur ses mobiles.

OnePlus : un code qui envoie des données vers un serveur Teddy Mobile en Chine

Les informations volées en question seraient stockées sur un serveur Teddy Mobile. Face à cette inculpation, OnePlus n’a pas attendu longtemps pour réagir. La firme asiatique tient ainsi à rassurer les consommateurs. D’après elle, elle a intégré par erreur dans OxygenOS un code spécifique à HydrogenOS, la version de son système d’exploitation pour le marché chinois. Elle rejette ainsi les propos d’Elliot Alderson dans des messages publiés sur Twitter. D’ailleurs, selon OnePlus, le code en question n’est pas actif. Donc, il est impossible qu’il puisse envoyer des données en Chine.

Sur le réseau social à l’oiseau bleu, certains connaisseurs ont critiqué le geste du chercheur français en cybersécurité. C’est notamment le cas de David Ruddock qui a précisé que le logiciel incriminé par ce dernier est utilisé par de nombreux téléphones en Chine pour de bonnes raisons… Reste à voir alors si les arguments de OnePlus ainsi que de ses défenseurs lui permettront d’échapper à cette accusation.

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