Objets connectés : quand la technologie entraine des violences conjugales

D’après une enquête menée par le New York Times, les objets connectés peuvent constituer une source de harcèlement. Des climatiseurs connectés, aux thermostats en passant par les serrures numériques, tous les objets connectés sont susceptibles de devenir un vecteur de violences conjugales.

Les objets connectés font désormais partie de notre quotidien. Il est donc normal si un organe de presse aussi influent que le New York Times s’y intéresse. En effet, on a toujours su depuis longtemps que la technologie n’est pas sans risque. Mais jusqu’ici, personne ne s’est penché sérieusement sur le cas des objets connectés qui nous servent quotidiennement. Pourtant, d’après le New York Times, ceux-ci peuvent s’avérer dangereux si utilisés par des individus malintentionnés. Mis à part les appareils mentionnés en début d’article, on sait que de plus en plus de foyers sont équipés de caméras de surveillance connectées ou encore d’éclairage ou encore de systèmes audio visuels pouvant être commandés à distance. Tout cela permettra au harceleur d’agir à distance.

Les objets connectés peuvent compliquer les violences domestiques

En raison de cette possibilité d’effectuer une manipulation à distance, le harceleur pourra par exemple effectuer une surveillance. Et même s’il n’est pas à son domicile, grâce aux applications installées sur son smartphone, il aura la possibilité de contrôler à distance des objets du quotidien dans le but d’effrayer son conjoint ou les autres membres de sa famille. Pour l’heure, les fabricants d’objets connectés qui servent au quotidien semblent ne pas être du même avis. Pourtant, le New York Times affirme que le risque est bien présent. Surtout qu’actuellement, aux États-Unis, presque tous les foyers disposent d’au moins un objet connecté pouvant être commandé à distance. D’après un rapport McKinsey, les chiffres risquent d’exploser dans les années à venir avec une progression de 31 % par an.

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