Les smartphones antérieurs à 2016 ne sont pas à garder dans la poche selon l’ANSES

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Ce lundi, l’ANSES a publié son rapport sur les ondes émises par les smartphones. D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire, les appareils antérieurs à 2016 ne sont pas à glisser dans votre poche.

smartphones poche

La question des ondes émises par les smartphones est un sujet assez sensible notamment par rapport à votre santé. Le dernier rapport émanant de l’ANSES semble confirmer cette hypothèse qui est clamé depuis de nombreuses années par l’association Alerte Phonegate. D’après l’enquête effectuée par l’agence, ce sont les smartphones qui ont été commercialisés avant 2016 qui sont les principaux concernés par cette étude.

Certains des smartphones concernés ont déjà été retirés du marché

Cette étude prend aussi en compte la différence fondamentale des mesures qui ont été effectuées par les constructeurs entre 2016 et 2019. En effet, l’Union Européenne a légiféré en 2016 pour changer la manière de mesurer le DAS, aussi appelé Débit d’Absorption Spécifique. Désormais, les marques doivent mesurer celui-ci en positionnant le téléphone à 5 mm de votre tronc. En conséquence, certains mobiles qui réussissaient le test en 2016 ne sont plus conformes en 2019. Pour rappel, la valeur maximale tolérée en France est à 2W / kg peu importe si cela correspond à la tête ou au tronc d’une personne.

L’importance de cette étude réside aussi dans les modes de consommation des utilisateurs qui ont l’habitude de glisser son téléphone au fond de votre poche. Il vous est donc déconseillé de prendre ou de garder cette habitude, ne serait-ce que pour votre santé. Pour le moment, l’Anses ne peut pas encore donner avec certitude quelles sont les conséquences des ondes sur la santé. Les téléphones concernés devraient soit être retirés du marché, soit subir une mise à jour conformément aux relevés de l’étude. Certains produits sont déjà retirés du marché comme le Honor 8 ou le Wiko TOMMY2. En 2018, sur les 51 appareils testés par l’ANFR, 43 ont réussi le test tandis que pour le reste, certains ont été retirés du marché ou mis à jour.

Du côté d’Alerte Phonegate, l’association s’est fendue d’un communiqué et son fondateur le Dr Marc Arazi s’est félicité de la nouvelle : »C’est à n’en pas douter une grande avancée et une formidable reconnaissance pour notre action d’alerte internationale. » L’association invite également la ministre des solidarités de la Santé Agnès Buzyn ainsi que ses collègues de la Transition écologique et celui de l’Economie à suivre les recommandations de l’ANSES. Dans un deuxième mouvement, Alerte Phonegate souhaiterait aussi voir une campagne d’informations sur les changements d’utilisation des mobiles surtout envers les plus jeunes.

Retrouvez l’intégralité de l’étude émanant de l’ANSES sur ce lien

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