Les opérateurs alternatifs souhaitaient le rachat de Bouygues par SFR

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Les opérateurs alternatifs sont convaincus que le marché ne pourra pas tenir longtemps avec quatre entreprises majeurs. Ils expriment leur regret de l’échec de la transaction entre SFR et Bouygues.

Vous connaissez les gros acteurs de la filiale mobile, SFR, Orange, Free et Bouygues. Mais avez-vous entendu parler des MNVO ? Sous ce sigle sont rassemblés les opérateurs mobiles virtuels présents sur le Web. De leur côté, ils sont déçus de la tournure prise par le rachat de Bouygues Telecom par SFR-Numericable. Pour rappel, Martin Bouygues avait refusé l’offre de SFR fin juin dernier. Cette echec des négociations pèse sur les alternatifs. Ils évoquent une raison simple, cela aurait pu créer un appel d’air pour ces opérateurs qui souffrent de la taille et du manque de régulation spécifiques en direction des géants du forfait mobile.

Pour accéder aux réseaux ces opérateurs passent par les majeurs, une situation qui les obligent à lutter dans les négociations. Ils achètent de la data et des minutes sur le marché de gros, mais parfois avec difficulté. Par exemple, l’accès à la 4G a été une épreuve pour les plus petits acteurs, qui ont eu accès au réseau 1 an après Orange. Ils espèrent voir un changement car ils ont perdu dans le rachat de Virgin mobile par SFR-Numericable 10,5 % de leur part de marché, en 2015. Les sociétés comme CIC mobile ou La poste ( détenu à 49 % par SFR), ou Prixtel ne peuvent pas proposer des prix plus bas que leurs concurrents. Pour l’instant, ils ont choisis de se spécialiser.

L’innovation pour se démarquer

Les MNVO se présentent donc comme « les garants de l’innovation« . CIC mobile s’appuie sur la force de son réseau bancaire du Credit Mutuel pour vendre ses forfaits. Prixtel fonctionne sous l’étiquette « pure player » avec des offres de forfaits internet et mobile ajustables. Transatel, un autre acteur de ce marché présente des produits construits sur mesure pour ses clients transfrontaliers. Cette spécialisation permet d’apporter « des choses différentes par rapport aux grands opérateurs, qui proposent tous plus ou moins les mêmes offres » déclare Jacques Bonifay, président de l’association des MNVO.

Mais ils ne sont pas à l’abri de nouvelles chutes de prix comme Free ou SFR savent si bien les faire. Les multiplications des bons plans et des offres en tous genres sont une menace pour la conservation de la base de clients des MNVO.

Source : Les Echos.

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