Les Etats-Unis auraient aussi des preuves que Huawei espionne pour la Chine

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Depuis juillet 2019, Huawei est la cible privilégiée de l’administration Trump qui aurait de forts soupçons d’espionnage de la firme. Selon The Wall Street Journal, le gouvernement américain aurait des preuves concrètes de ces accusations.

Huawei

Il semble que l’étau se referme peu à peu autour de la firme chinoise. Il y a quelques semaines, c’est l’Allemagne qui semblait avoir trouvé des preuves d’espionnage de la part de Huawei. Selon le très sérieux The Wall Street Journal, le gouvernement américain aurait des preuves de « backdoors » au sein du réseau mobile 4G que l’entreprise a fourni depuis 2009. Grâce à cela, la firme chinoise peut surveiller les internautes.

L’avenir de Huawei sera t-il menacé en Europe ?

Toujours d’après les informations issues du site, les services de renseignements américain auraient découvert des preuves concrètes de failles dans le réseau mobile chinois. Selon Robert O’Brien, conseiller à la sécurité nationale de la sécurité des Etats-Unis : « Nous avons des preuves que Huawei est capable d’accéder à des informations sensibles et personnelles dans les infrastructures réseau qu’il gère partout dans le monde ». Ces fameuses failles sont des backdoors, des failles qui aident la firme à collecter des données de la part des personnes qui utilisent le réseau mobile en question.

Depuis le début du conflit entre la firme et l’administration Trump, les Etats-Unis tentent désespérément de convaincre ses alliés d’ostraciser Huawei. Des efforts vains puisque le Royaume-Uni a maintenu sa confiance envers le constructeur chinois. Les informations ont été données en fin d’année 2019 et l’Allemagne a confirmé que l’entreprise aurait collaboré avec le gouvernement chinois. Pour le moment, des négociations sont en cours entre le constructeur et Berlin pour y trouver un compromis. L’avenir du constructeur chinois reste en suspens notamment dans le domaine des smartphones. En effet des appareils comme le Mate 30 Pro ne peuvent pas être commercialisés en Europe sans les services Android.

Source : The Wall Street Journal

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