L’entrée en bourse de Snapchat sera-t-elle un échec ?

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Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research, estime que SnapChat ne vaudrait pas plus de 500 millions de dollars. D’après lui, le désormais Snap serait tout bonnement une « bulle spéculative ». Quoi qu’il en soit, l’introduction de l’entreprise en Bourse est toujours en cours de préparation, avec une valorisation estimée entre 20 et 25 milliards de dollars.

Il faut dire que les chicayas entre SnapChat – devenu entre temps Snap – et Trip Chowdhry ne date pas d’hier. En décembre 2016 par exemple, l’analyste attaque très violemment le réseau social dans un tweet où il considère l’entreprise comme une « bulle spéculative ». Une allusion claire à la valorisation prétendument exagérée de Snap entre 20 et 25 milliards de dollars. Trip Chowdhry n’est pas le seul analyste qui porte un regard très critique sur l’avenir du réseau social. D’autres en effet s’accordent à dire que les perspectives de croissance de Snap, suite à son entrée en Bourse, seraient totalement déconnectées de la réalité.

Les perspectives de développement de SnapChat en Bourse seraient-elles du vent ?

En tout cas, certains analystes comme Trip Chowdhry en sont intimement convaincus. En réalité, pour appréhender l’introduction en Bourse de Snapchat, ils se sont penchés sur l’historique d’autres entreprises high-tech. Ce que Trip Chowdhry, en particulier, a constaté, c’est la supposée fragilité du modèle économique du réseau social. L’analyste de chez Global Equities Research souligne également que le désormais Snap ne prendrait pas suffisamment en compte les réalités des résultats financiers trimestriels et surtout, des impératifs de croissance, un point sur lequel les actionnaires se montrent toujours très exigeants.

Tout le monde ne partage évidemment pas de scepticisme excessif. D’autres analystes soulignent en effet que les investisseurs pourront s’intéresser à la faculté du réseau social à séduire les annonceurs sur les formats vidéo. Ce qui, du coup, donne lieu à une perspective de développement des dépenses publicitaires bien plus importantes que celles qui s’observent sur Google ou Facebook notamment.

Entre 25 milliards et 500 millions de dollars, il y a un énorme fossé. Trip Chowdhry ne serait-il pas allé trop vite en besogne dans ses analyses ?

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