Le smartphone a causé la mort des cabines téléphoniques

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Alors qu’il y a vingt ans, le nombre des cabines téléphoniques en France était d’environ 300 000, aujourd’hui, ces installations ne servent plus à grand-chose à cause de l’avènement du smartphone. Face à cette évolution des usages, le gouvernement prévoit de ne plus financer l’entretien de ces téléphones publics, ce qui va certainement entraîner leur disparition.

Cabines téléphoniques smartphoneLes générations des années 80 et 90 connaissent parfaitement leur importance, malheureusement les cabines téléphoniques sont en train de vivre leurs dernières heures. Cette année, la plupart d’entre eux disparaîtront. Seules les zones blanches non couvertes par les réseaux mobiles continueront à en disposer. Au total, seules environ 350 cabines seront préservées dans toute la France. À noter que ces zones blanches sont déjà répertoriées par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) sur son site internet. Cette nouvelle est d’autant plus émouvante dans la mesure à la fin des années 90, il existait pas moins de 300 000 cabines téléphoniques dans l’Hexagone.

Une disparition liée à la popularité du smartphone

À l’heure actuelle, 94 % des Français de 12 ans et plus possèdent un smartphone (rapport « Conditions de vie et aspirations des Français » réalisé par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc)). Face à cette popularité sans précédent des téléphones mobiles, les cabines téléphoniques ne peuvent que souffrir. De nos jours, elles sont en moyenne utilisés une minute par jour, contre plus d’une heure à la fin des années 90. Cette baisse du taux de fréquentation a un impact direct sur le coût d’exploitation de ces installations qui ne sont plus maintenant rentables. L’entretien de 40 000 cabines coûtait par exemple à Orange plus de 13,6 millions d’euros en 2014, alors qu’elles ne généraient que 12 millions d’euros.

Que pensez-vous de cette disparation des cabines téléphoniques ? N’hésitez pas à en débattre dans les commentaires.

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