Partager la publication "Le logiciel antivirus Avast est accusé d’espionnage"
Avast est accusé de partager les données personnelles de ses utilisateurs à de grandes enseignes. Une nouvelle affaire qui relance les mésaventure du logiciel.
L’affaire avait déjà fait scandale en décembre dernier mais la firme a su faire calmer le ce dernier. Une affaire qui n’a toutefois pas été totalement étouffée puis qu’en ce début d’année 2020, le logiciel d’antivirus gratuit est encore au milieu du scandale. En effet, les même accusations sont portées à ce dernier. Ainsi, on reproche à Avast la revente des données comportementales de ses utilisateurs à de grandes sociétés. Des enseignes dans lesquelles on peut compter Google, Microsoft. Vice et PC Mag expliquent comment Avast s’y prend dans sa manœuvre de redistribution d’informations. Quand bien même la firme assure rendre ses informations partagées anonyme, la démarche est perçues comme contre versée. Une affaire qui suscite des interrogations chez le public.
Avast : Plus de 435 millions de données partagées ?
Le logiciel d’Antivirus compte des millions d’utilisateurs. Un nombre important qui appelle à la vigilance. En effet, une fois abonné, Avast a accès à tous les données personnelles de ses adhérents. Ainsi il voit les recherches Google, la géolocalisation, les vidéos YouTube visionnées. Il devient impossible pour l’utilisateur de se cacher du logiciel. Avast se trouve au cœur de vos recherches ainsi, vos données de navigation sont soigneusement gardées et revendues par Jumpshot, une filiale d’Avast. Dans ce types de situations, les informations vendues servent aux enseignes à améliorer leurs produits et mieux répondre aux exigences de la clientèle. Contacté par nos confrères de 01net, Avast a répondu par un communiqué « Nous avons complètement cessé d’utiliser les données des extensions de navigateur à d’autres fins que le moteur de sécurité principal, y compris le partage avec notre filiale Jumpshot ».
Si le logiciel n’a pas nié son implication dans le partage des données de ses utilisateurs, il assure désormais avoir arrêté.