La voiture connectée, l’arbre qui cache la forêt

0
voiture-connectée

Les industriels sont de plus en plus nombreux à miser sur la voiture connectée. Bien plus qu’un enjeu technologique, une ambition commerciale… 

Qu’est ce que la voiture connectée aujourd’hui ? Ce qu’on peut appeler voiture connectée, ce sont tous les véhicules qui embarquent avec eux, un système permettant de prolonger les fonctionnalités d’un smartphone dans une voiture.

Rappelons-le, cela a commencé il y a environ 10 ans avec le Bluetooth pour Apple. Il s’agissait alors, de la 1ère édition de voiture connectée. Les choses ont bien évoluées. Il y a maintenant CarPlay d’Apple et Android Auto. Ce sont des nouveaux OS créés pour récupérer les applications validées et utilisables en voiture. J’insiste sur le mot « validées » car il faut, bien sûr, que les applications proposées par ces OS, soient utiles à la conduite et non dangereuses. Cela oblige les éditeurs d’application à répondre, par exemple, à des critères d’ergonomie. Ces deniers sont définis par Apple, Android, ainsi que la CCC (association rassemblant les constructeurs, les industriels, les fabricants,…)

Tout pour séduire

L’arrivée des OS Android et Apple s’est faite rapidement. L’industrie du smartphone grand public, a beaucoup bousculé l’industrie automobile, et les a poussé à travailler plus vite. L’industrie auto n’est pas la seule à avoir du mal à suivre. Microsoft et Blackberry travaillaient déjà avec des constructeurs automobiles pour développer les centres de contrôle tactiles. Mais ils n’ont pas réussi à pousser l’expérience un peu plus loin comme Google et Apple .

Les constructeurs tiennent absolument, à ce que leurs automobilistes aient le choix en terme d’OS pour l’application connectée. Volkswagen en fait sa priorité, en laissant le choix entre Mirror Link, CarPlay et Android Auto. Mais, comme dit précédemment, l’industrie automobile va moins vite que le marché des smartphones. Laisser le choix de l’Os est donc l’ambition des constructeurs, mais la réalité en est encore loin .

En ce qui concerne le fonctionnement, il est possible de connecter la voiture avec un smartphone Android à partir de la version Lollipop et la version iOS6 pour Apple. La mise à jour  du véhicule pourra se faire avec une clé USB, en garage ou en OTA.

Tout pour vendre

L’application en elle-même ne coûte rien. Le principe, est donc, bien entendu, de vendre des véhicules totalement connectés, qui pourront grâce aux OS, faire un bilan de l’état des pneus, du moteur, prévenir avant de tomber en panne… Il s’agit là d’un auto-diagnostic développé par le constructeur. Il espère ainsi conserver sa clientèle et la fidéliser dans ses concessions.

Qui dit smartphone connecté à la voiture, dit accès aux données. Mais tout est prévu, une autorisation à l’achat du véhicule, sera signée, afin de déterminer dans quels cadres elles peuvent être utilisées par le constructeur.

Petite ombre au tableau

Ceux à qui ce système ne profitent pas sont les magasins d’entretien auto comme Feu Vert, Norauto,… Si le constructeur prévient directement l’automobiliste pour qu’il vienne en concession, en cas de problème, alors le conducteur n’a plus de raison d’aller chez Feu Vert.

Ils décident de ne pas se laisser faire, en proposant, un autre système. Il s’agit d’utiliser la prise OBD, qui permet de lire les informations du véhicule depuis un garage. Feu vert se sert de cette prise pour créer un boitier qui se branche sur cette dernière, avec une application à télécharger afin de connaître l’état de la voiture.

Les assureurs, eux aussi, sont sur le coup. Allianz développe un boitier qui analyse votre conduite, afin de voir si celle ci est dangereuse ou non. Ils récupèrent les données et estiment le montant de votre assurance à payer selon votre conduite. C’est le principe du PHYD « Pay How You Drive« 

Si vous voulez en apprendre plus sur ce système de voiture connectée, je vous invite à télécharger gratuitement, via Android ou iOS, l’enquête « Benchmark des stratégies de connectivité de toutes les marques automobiles » réalisée, d’une vingtaine de page.

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here