La police britannique arrête un dealer grâce à WhatsApp

C’est une première dans l’histoire de WhatsApp. La police britannique a pu procéder à l’arrestation d’un trafiquant de drogues en se servant d’une photo envoyée sur la plateforme qui montrait ses empreintes digitales.

Décidément, ce n’est pas la technique du chiffrement de bout en bout qui empêchera d’autres personnes à accéder à votre compte WhatsApp. C’est ce qui s’est passé en Angleterre où la police a pu arrêter un dealer grâce à son profil sur le réseau social. Aucune information précise n’a été donnée en ce qui concerne la méthode dont ils ont utilisé, mais sachez qu’ils sont parvenus à pénétrer dans le fil de conversations de l’individu. Plusieurs scénarios sont possibles, soit ils ont pu accéder aux contenus du téléphone parce que celui-ci ne comportait aucune protection, soit le mot de passe était facile à trouver ou bien que la personne impliquée a accepté de coopérer. Dans tous les cas, comme le souligne la BBC, les services de messagerie comme WhatsApp peuvent aider les autorités à capturer les hors la loi.

Trahi sur WhatsApp par une photo montrant sa main

Ce qui est le plus intrigant dans cette histoire, c’est le fait que l’individu a été condamné grâce à une photo. En effet, la police a trouvé une photo de lui présentant un sachet et des comprimés d’ecstasy dans son fil de discussions WhatsApp. Ce cliché a permis de distinguer facilement la pulpe de ses doigts. Par conséquent, les autorités ont vite compris qu’il s’agissait bien du suspect. Certes, cette histoire prouve que la technologie est utile pour lutter contre le trafic de stupéfiants, mais elle soulève une autre question, celle de la sécurité de nos données. En effet, on sait désormais qu’il est donc possible de discerner une personne grâce à ses empreintes digitales même en se basant sur une photo qui montre sa main.

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