Il achète un smartphone à la Fnac et se retrouve avec les photos nues d’une inconnue

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Raphaël se rend dans une Fnac Parisienne, à l'occasion d'une "grosse promo", sur un Wiko reconditionné. La promotion ne précisait pas qu'il était également fourni près de 200 photos nues de l'ancienne propriétaire !

Raphaël se rend dans une Fnac Parisienne, à l’occasion d’une « grosse promo », sur un Wiko reconditionné. La promotion ne précisait pas qu’il était également fourni avec près de 200 photos nues de l’ancienne propriétaire !

Fin juillet, dans une Fnac parisienne, Raphaël profite d’une « grosse promo » sur un Wiko reconditionné pour l’acheter. Il est loin de se douter de ce qu’il va découvrir à l’intérieur de ce smartphone. Il faut le dire, ce n’est pas monnaie courante, et heureusement ! Il tombe sur 180 photos nues prises par l’ancienne propriétaire du téléphone, qu’il parvient à prévenir.

En Gentleman, Raphaël décide de prévenir cette fameuse femme prénommée Rebecca. Il la contacte via LinkedIn en lui laissant le message suivant « Aujourd’hui, je suis allé m’acheter un nouveau téléphone à la Fnac des Halles, à Paris, et j’ai opté pour un Wiko (le modèle “Wax”). J’ai constaté il y a peu, en allant par hasard dans la galerie d’images que de nombreuses photos y étaient déjà stockées […]. Toutes ces photos étaient vraisemblablement de vous. J’ai pu obtenir votre nom via l’une d’entre elles, sur laquelle ce dernier y figurait. Je ne comprends absolument pas cette situation, et me suis dit que j’allais vous envoyer un message pour tenter d’élucider ce mystère

 En apprenant ceci, Rebecca se demande s’il y a d’autres données qui lui appartiennent laissées en liberté, des SMS, des numéros ? Elle a néanmoins eu de la chance car elle aurait pu tomber sur quelqu’un de très malintentionné.

Quant à la Fnac, son porte-parole admet que le SAV n’a effectivement pas effacé les données du smartphone car ce dernier est « passé à la trappe », mais qu »il s’agit d’un cas « isolé et exceptionnel ». Rebecca a tout de même décidé de contacter la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

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