Alors Google est-il climato-sceptique ou défend-il simplement ses intérêts ?
Entre les déclarations de Google et ses actes, il existe quelques différences. En effet, ce dernier affirme être engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, or, il s’avère qu’il finance en parallèle à ces déclarations des organisations qui nient clairement l’existence même de la crise du climat.
Google finance ouvertement les entreprises climato-sceptiques
Il y a quelques temps le géant d’internet s’est positionné en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, en 2017, Google déclarait avoir une empreinte carbone neutre. Alors que ce dernier affiche ses positions en faveur du climat au niveau médiatique, deux journaux, le Figaro et le Guardian assurent que la multinationale n’est pas totalement en faveur de la lutte écologique. En effet, le géant du web, aide aux financements de plusieurs associations climato-sceptique. Ces organisations sont très actives aux USA dans la lutte contre l’écologie. Le Figaro précise que la CEI (Competitive Enterprise Institute) a joué un rôle majeur dans le retrait des Américains de l’accord de Paris. Un autre exemple vient étayer le doute sur l’investissement de Google pour le climat, une autre entreprise, recevant également des dons de ce dernier vient de créer une plateforme. En effet, sur cette dernière, le State Poly Network se positionne clairement en anti-écologiste en postant des affirmations telles que la négation de l’existence de la crise climatique. Alors qu’il y a quelques années Google présentait ses excuses publiques pour ces mêmes financements, aujourd’hui l’entreprise de Mountain View déclare ne pas être en accord avec toutes les politiques des entreprises qu’elle finance.
Google souhaite garder son influence en politique
Les financements de Google sont surtout dans l’intérêt de la firme. En effet, Google compte bien garder son influence sur la politique américaine. De nombreux politiques s’intéressent de prêt à ce géant du web, et aux GAFA en général. Notamment la démocrate Elizabeth Warren, qui souhaite mener des action contre les GAFA . Elle souhaite ni plus ni moins le démantèlement de ces dernières. En finançant, des organisations influentes dans la société américaine, Google agit en pure stratégie politico-commerciale. Selon la loi « Communication Decency act » Google est considéré comme distributeur de contenu. Certains politiciens souhaitent la réforme du texte de loi afin de positionner les entreprises du net comme Facebook, Twitter ou encore Google comme éditeur de contenus. Ainsi, cela engagerait la responsabilité de ces plateformes en terme de modération notamment, concernant la propagation de la haine sur le net et la neutralité politique de ces dernières.