Google fait-il du favoritisme en ce qui concerne la publicité ?

Les résultats d’une enquête menée par le Wall Street Journal tendent à montrer que Google favoriserait les annonces publicitaires en lien avec ses produits ou ceux de ses filiales. Sur 25 000 requêtes, les publicités de la firme de Mountain View obtiennent en effet des positions optimales.

En Europe, les pouvoirs publics mènent actuellement une enquête sur Google. La firme de Mountain View est en effet soupçonnée de traitement de faveur envers les annonces relatives à ses produits ou ceux de ses filiales. Les résultats de l’enquête réalisée par le Wall Street Journal viennent donc jeter un pavé dans la mare numérique.

Il faut rappeler que cette étude a été conduite par le biais de 25 000 requêtes en utilisant des mots clés tels que « enceintes », « montres » ou « téléphones ». Si le quotidien américain se permet d’affirmer que Google pratique du favoritisme, c’est parce que dans plus de 90 % des cas, les produits de la firme ou de ses succursales sont très bien placés. Les produits en question sont les smartphones Pixel, les thermostats Nest ou encore Home, des enceintes connectées en concurrence directe avec Echo.

Google se défend de tout favoritisme sur son moteur de recherche

 Google fait partie des marques présentes dans les enchères, c’est un fait. Mais la firme de Mountain View rassure tant bien que mal que cela n’affecte nullement le système. Son porte-parole s’est exprimé à ce sujet à Fortune et parle d’un programme de marketing « consciemment et soigneusement conçu » en vue d’éviter de léser les autres annonceurs.

Ce qui est certain, c’est que la publication des résultats de l’enquête du Wall Street Journal a obligé Google à changer son fusil d’épaule. Une récente étude fait état d’un changement considérable puisque les annonces publicitaires Google ou Nest ne figurent en première place que dans moins de 20 % des recherches.

Quant à vous, croyez-vous franchement que cet électrochoc puisse affaiblir le mastodonte de Mountain View ?