Partager la publication "Fusillade mortelle au Texas : les réseaux sociaux et les jeux vidéo accusés"
Un vent de culpabilité pèse sur le dos des réseaux sociaux et des jeux vidéo, à la suite du terrorisme meurtrier d’El Paso. Le président des États-Unis vient s’allier aux dires de certains politiciens et ordonne aux réseaux sociaux d’adopter une approche efficace par le biais des outils à disposition pour lutter contre le terrorisme.
L’attentat mortel du 3 août 2019 dans un supermarché d’El Paso, au Texas, laisse bien plus que des dégâts humains. Près d’une vingtaine de personnes ont trouvé la mort et une autre vingtaine a été blessée. Peu de temps après le drame, les entités politiques américaines se pressent de pointer les jeux vidéo du doigt sans épargner les réseaux sociaux.
Les jeux vidéo violents : vecteurs de barbarisme selon des dires
Plusieurs avis ont afflué sur les médias en faisant allusion à une lourde responsabilité des jeux vidéo à caractère violent sur cet acte de terrorisme aux États-Unis. Ces avis, notamment celui du lieutenant-gouverneur du Texas, Patrick Dan, ont été influencés par une publication laissée sur la chaine 8chan par le bourreau, quelques minutes avant son acte. Dans cette intervention, il mentionne le fameux jeu de tir, Call of Duty. Ce jeu, jugé sanglant, a en effet pour principe de tirer sur la première personne croisée en guerre. Selon toujours Dan Patrick, le jeu aurait mené le tireur à avoir des envies meurtrières et de considérer le supermarché d’El Paso comme un terrain de chasse. Le post parait tout de même ambigu, mais a su conforter les acteurs politiques américains de l’extrême gauche dans leurs lancées.
Par ailleurs, selon un médecin interrogé sur les faits, le fusilleur est situé dans un intervalle d’âge où les jeux vidéo prennent une forme d’échappatoire aux problèmes quotidiens et où être un vrai soldat patriote représente un réel fantasme.
Les acteurs du jeu virtuel indignés
Un scientifique issu de la Virginia Tech University affirme son indignation face à cet acharnement sur les jeux vidéo. En effet, le cœur du poste laissé par le jeune fusilleur met principalement l’accent sur un acte anti-hispanique. Le mobile relève plutôt d’une haine profonde envers une race bien définie. Autrement dit, c’était un acte raciste comme le disaient certains chercheurs.
Donald Trump : vers une refonte des principes des réseaux sociaux.
Le président des États-Unis, Donald Trump, n’est pas resté silencieux sur l’affaire. Au contraire, il n’a pas mâché ses mots en taclant fortement les réseaux sociaux. Il a tenu un discours devant la presse, à la maison blanche, où il a fait part de son opinion à l’égard des jeux vidéo à caractère violent. D’après lui, ces jeux prennent trop de place dans la société et commencent à forger le comportement agressif de nombreux adolescents en quête de personnalité. D’ailleurs, un sondage réalisé par Google confirme cette obsession des jeunes envers les jeux de guerre et de combat.
Selon toujours le président, les réseaux sociaux devraient revoir leur priorité et plus se pencher sur la conception d’outils aidant à démasquer les criminels avant leurs actes de terrorisme. Il a été clair en disant : « Nous devons faire un meilleur boulot pour détecter et gérer en amont les signes avant-coureurs ».