Free Mobile veut sa part dans le rachat de Bouygues Telecom

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Free Mobile vient d’annoncer le début de négociations avec SFR-Numericable, afin d’acquérir une partie de Bouygues Telecom. Si ce dernier accepte son rachat par le groupe de Patrick Drahi.

SFR-Numéricable vient de proposer 10 milliards d’euros pour racheter Bouygues Telecom. Cette offre sera étudiée demain matin par le conseil d’administration de l’opérateur. Il est fort probable que l’opérateur accepte puisqu’en 2014, un premier projet de rachat avait été refusé par le groupe de Martin Bouygues : ce dernier avait argué être prêt à discuter, si le chèque atteignait les 11 milliards d’euros. On n’en est pas loin…

Si SFR-Numéricable s’empare de Bouygues, il compterait donc 34 millions d’abonnées. De quoi passer loin devant Orange et ses 27 millions d’utilisateurs. Free Mobile est encore plus loin derrière avec seulement 10 millions. Mais le groupe de Xavier Niel compte bien s’emparer d’une part du gâteau. Pour cela, un terrain d’entente a été trouvé entre SFR-Numericable et Free Mobile. C’était absolument nécessaire pour enclencher le rachat de Bouygues. L’ARCEP et l’Autorité de la Concurrence n’aurait pas accepté une telle transaction, sans contrepartie.

Free Mobile en négociation, Orange sur la réserve

Pourquoi Free Mobile arriverait à tirer son épingle du jeu ? Avec le rachat de Bouygues, le groupe ainsi formé disposerait de 47 % des parts de marché ! Ce qui écraserait les autres opérateurs et entraînerait un monopole. L’autorité de la Concurrence n’autoriserait jamais une telle pratique. C’est pourquoi, SFR-Numericable doit céder une partie de ses activités. Free Mobile a donc sauté sur l’occasion et annonce « être entré en négociations exclusives avec Numericable-SFR pour l’achat d’un portefeuille d’actifs dans le cadre de l’offre remise par Altice en vue de l’acquisition de Bouygues Telecom« . Ce que l’on pourrait traduire par un transfert d’effectifs. 

Orange reste pour le moment sur la réserve et  » ne fait pas partie de l’offre proposée et nous n’avons pas de discussions sur ce sujet notamment sur une reprise des salariés« . Pourtant, il pourrait aussi tirer son épingle du jeu, lui qui voulait un retour à trois opérateurs. Le groupe doit aussi faire face à 30 000 départs à la retraite d’ici 2020. Quoi de mieux que de recruter les salariés de ses concurrents ?

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