Partager la publication "Free Mobile : une nouvelle révolution est en marche ?"
Xavier Niel, le patron de Free, serait prêt à révolutionner à nouveau le marché mobile. Mais la France détient les prix les plus bas d’Europe en matière de téléphonie, comment peut-il encore baisser les tarifs ?
Xavier Niel avait clairement annoncé, en avril dernier, sa volonté de faire baisser les tarifs de ses forfaits mobile. Il prenait l’exemple des forfaits mobiles étrangers, parfois deux à trois fois inférieurs à ceux de la France, pour expliquer qu’il était encore possible de réduire la facture. Le patron de la filiale souhaite donc attirer toujours plus de nouveaux clients. Mais comment peut-il faire ?
Quel positionnement tarifaire Free Mobile va-t-il prendre ?
Le positionnement de Free semble compliqué selon une étude de l’IBPT, le régulateur des télécoms belges. Datant du mois d’août dernier, elle a fait la moyenne des prix de 699 forfaits, provenant de trois opérateurs, dans plusieurs pays d’Europe. Les conclusions montrent, que la France est première sur le podium des forfaits les moins chers. L’IBPT ne semble donc pas donner raison à Xavier Niel.
Pourtant, il reste une marge de manœuvre au patron de Free : il aurait laissé le créneau de 10 euros aux concurrents. Bouygues Telecom l’a utilisé avec un forfait voix et SMS illimités, très critiqué par la filiale de l’Iliad. Selon elle, la voix et les SMS ne valent plus rien. Si l’on suit cette logique, trois hypothèses se dessinent :
- La filiale pourrait proposer un forfait à 10 euros avec une quantité de data limitée à 500 Mo. Tout en sachant, que la consommation mensuelle moyenne des Français est de 392 Mo, les clients auraient donc de quoi surfer en toute tranquillité.
- L’hypothèse la plus probable et la moins risquée pour l’opérateur, serait de lier ce forfait à une offre quadruple play. Cela permettrait au groupe de rattraper son retard sur ce domaine, en multipliant le parc d’abonnées Freebox (plus rentable que la branche mobile).
- Enfin, la filiale de l’Iliad pourrait tout aussi bien, sacrifier sa marge en faisant baisser son forfait 20 euros à 15, voire 10 euros pour les abonnés Freebox.
Cette dernière hypothèse, si elle s’avérait véridique, serait particulièrement risquée pour l’entreprise. Mais les bénéfices seraient tout aussi colossaux : Free pourrait attirer de nombreux nouveaux clients et ainsi battre Bouygues une bonne fois pour toutes.
Pour quelle hypothèse penchez-vous ? Donnez-nous votre avis en commentaire.
Si Free n’obtient pas de nouvelles fréquences, alors il a tout intérêt à faire effondrer le marché. Baisser les prix alors que les concurrents devront faire face à de nouveaux investissements très conséquent, ça peut faire un massacre (d’autant que si Free n’a pas de Fréquences c’est que les autres auront surestimés leur prix). Dans ce cas l’hypothèse 1 me parait la plus stratégique (vrai plus pour le pouvoir d’achat des français, ce qui n’est pas le cas pour l’hypothèse 2).
Par compte, s’il obtient des fréquences, rien ne bougera (enfin c’est mon avis).
Cela se tient . Mais de toute manière difficile de prévoir ce que Niel a en tête
pour moi, abonné Free Mobile depuis la première heure, le forfait aux alentours de 10 euros manque cruellement. Je suis d’ailleurs chez Virgin avec un forfait à 9 99 pour 3h d’appel SMS MMS illimités et 3 giga de données en 4G. Largement suffisant pour bon nombre de clients
Free a donc plutôt intérêt à proposer un forfait à 10 euros, pour attire plus de client !