Free : hors-jeu pour les fréquence 4G ?

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FREQUENCES 4G FREE

L’ouverture de la bande fréquence de 700 Mhz pour la 4G, représente un enjeu important pour les opérateurs. En particulier pour Free, qui souhaite avoir son lot réservé. Pourtant l’Arcep ne semble pas vouloir lui faire de traitement de faveur…

La demande des utilisateurs devient de plus en plus importante en termes de connectivité, d’internet très haut débit … C’est pourquoi, la bande fréquence de 700 Mhz représente un enjeu de taille pour Orange, Bouygues-Telecom, Numericable-SFR et Free. Ces opérateurs vont avoir la possibilité de s’imposer sur cette fréquence, qui sera partagée à travers un appel d’offre d’ici le début de l’été. Mais un perdant semble se dessiner dans la masse : la maison mère de Free avait bon espoir d’obtenir un lot de la bande fréquence de 700 MHZ. Pourtant l’ARCEP ne semble pas vouloir faire de cadeau à la filiale…

L’ouverture d’une bande très convoitée

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (Arcep) décidera avec le gouvernement de l’organisation de l’appel d’offre. Soit le partage se joue aux enchères, soit une partie de la bande de fréquences est réservée à l’opérateur arrivé le dernier sur le marché. Le moins armé de tous étant… Free. L’opérateur a besoin de ces « fréquences en or » pour offrir une meilleure couverture 4G et rester un acteur majeur dans le mobile. Actuellement, il ne dispose que de 8% des fréquences basses du spectre alloué à la téléphonie mobile.

Pourtant la filiale a eu des occasions d’obtenir plus de fréquences : comme celles de 800 Mhz. Ce sont les opérateurs SFR, Bouygues et Orange qui ont remporté le marché. Ces derniers estiment donc que Free n’a pas à être privilégié pour l’appel d’offre. Ils ne sont pas les seuls à être du même avis, puisque selon Les Echos,  l’autorité de régulation des télécoms estime que la filiale n’a pas à avoir de lot réservé. Un tel scénario est  « trop risqué sur le plan juridique ». C’est-à-dire que la prise d’une telle décision, aurait été suivie d’une série d’attaques en justice de la part des concurrents de l’opérateur. Le processus d’attribution des fréquences aurait alors été mis en péril.

Les conclusions de l’analyse juridique de l’Arcep ne permettent pas de prédire la décision finale de l’autorité et de l’Etat. La filiale peut donc encore essayer de convaincre le gouvernement.

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