Une étude menée pour le compte de Facebook confirme le fait que le réseau social a des effets néfastes sur la société. Pourtant, au lieu de se focaliser sur les mauvaises conséquences de sa plateforme, la firme de Mark Zuckerberg a tourné cette conclusion en sa faveur.
Ce n’est pas un fait méconnu, les réseaux sociaux ont des effets négatifs sur la santé mentale. Outre le problème d’addiction, ces plateformes en ligne sont souvent pointées du doigt à cause de la manière dont elles gèrent les données personnelles des utilisateurs. Certes, beaucoup ont fait des progrès dans ce domaine, mais en général, les choses sont loin d’être parfaites. Vous n’avez pas du tout tort si vous pensez que les réseaux sociaux peuvent rendre dépressif. Facebook, le numéro 1 de ces plateformes de discussion et de partage sur internet, vient même de le confirmer.
Le fil d’actualité rend dépressif selon Facebook
Le fil d’actualité est l’une des fonctionnalités de base des réseaux sociaux. Elles sont inséparables des autres menus dans la mesure où elles permettent de suivre l’activité des amis, des pages auxquels on est fan, bref d’être au courant de tout ce qu’il se passe sur le réseau.
Ce que nous ignorons, c’est le fait que ce mode de fonctionnement n’est pas vraiment bon pour notre santé psychologique. En apercevant des posts qui montrent les succès des autres, on a tendance à nous rabaisser, pensant que nos amis sont meilleurs que nous ou encore ce qu’ils font est toujours parfait. Du coup, Facebook peut entraîner de sérieux problèmes de dépression, surtout chez les jeunes.
Selon Moira Burke, chercheuse, et David Ginsberg, directeur de recherche, tous deux ayant été en charge de cette étude, « les gens passent beaucoup de temps à consommer passivement des informations – en lisant sans interagir avec les autres – ils disent se sentir plus mal par la suite ». Par contre, toujours d’après eux, les fonctions qui mènent une « interaction active – en particulier partager les messages posts et commentaires avec des amis proches et se souvenir des interactions passées – sont liées à des améliorations en termes de bien-être ».
Que pensez-vous des conclusions de cette étude ?
