C’est lors d’une élection locale dans un district américain que l’expérience va être faite. Les électeurs vont pouvoir voter sans se déplacer au bureau de vote grâce à leur smartphone.
Voici comment va se dérouler l’élection en quelques mots.
Comment va se dérouler le vote ?
Afin d’élire les superviseurs électoraux, dans le district comprenant notamment la ville de Seattle, les électeurs vont pouvoir voter d’une façon moins traditionnelle. En effet, la ville de Seattle et ses alentours les électeurs vont pouvoir voter avec leur smartphone. Cette élection devrait concerner environ 1,2 millions de personnes. Les organisateurs de l’élection ont dû trouvé un moyen de pallier au manque d’intérêt que les citoyens américains ont pour ce type de vote. En effet, les précédentes élections avaient un taux de participation qui frôlait à peine les 1 %. C’est pourquoi cette année les organisateurs misent sur la technologie afin d’intéresser le plus grand nombre de citoyens possible. Le vote va se dérouler de la façon suivante. Les électeurs vont pouvoir se connecter au portail à l’aide de leur nom et leur date de naissance. La signature électronique sur l’écran tactile sera possible. Cependant, une copie du bulletin sera imprimée et contrôlée. Ainsi, une comparaison entre la signature électronique et la signature habituelle pourra être effectuée afin de déterminer s’il s’agit de la même personne.
Que pensent les défendeurs et les opposants à ce système de vote ?
Du côté des organisateurs de l’expérience, l’idée d’un vote via les smartphones est clairement une avancée en démocratie. Selon Bradley Tusk, ce système de vote est une vraie innovation. Le fondateur et PDG de Tusk Philanthropies pense que l’utilisation de la technologie pourrait aider à augmenter le taux de participation. Le fondateur de cette entreprise chargée de mener à bien le projet, l’utilisation du vote par smartphone pourrait à long terme changer le comportement des politiciens élus. Du côté des spécialistes en cybersécurité le vote par smartphone comporte des risques, par exemple le piratage. Ces risques visent les élections et notamment les prochaines élections présidentielles et les machines à voter. Dans une publication, NPR déclare que parmi les spécialistes de la cybersécurité, tous s’accordent à dire que l’idée est mauvaise, selon Duncan Buell. Ce professeur d’informatique, à l’université de Caroline du Sud, déclare ne pas avoir rencontré de spécialiste qui trouve l’idée excellente. Malgré cet avis, les électeurs de Seattle et ses environs pourront voter via leur smartphone. Cette élection devrait être suivie par d’autres états ainsi que les pays du monde entier.
Source : BFM Tech