Un drone détecte la pollution et nous protège

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iGEM IONIS a mis au point un drone équipé de bactéries pour détecter la pollution. Celui-ci permet de traquer les polluants les plus nocifs et cancérigènes tels que le benzène et le toluène.

iGEM IONIS est une équipe d’étudiants issus de grandes écoles françaises. Leurs travaux consistent à modifier le génome de bactéries inoffensives pour qu’ils deviennent bioluminescents (brillent comme les vers luisants et les lucioles) en contact des polluants chimiques. Le drone entre en jeu pour emmener ces bactéries en hauteur afin de détecter la présence des COV (composés organiques volatils) et de mesurer leur quantité dans une zone déterminée. Il quadrille l’espace dans toute sa surface et son volume afin de dresser une cartographie en 3D de la concentration des produits dangereux. Cela permet d’obtenir des données plus précises afin de réagir de manière adaptée pour la lutte contre la pollution. Ce projet, baptisé Quantifly, va concourir à la plus grande compétition de biologie synthétique du monde se déroulant dans la prestigieuse université MIT de Boston.

Le drone ouvre une nouvelle voie pour aider l’humanité

Le travail de l’iGEM IONIS est un véritable travail d’équipe : Sup’Biothec spécialisé en biotechnologie travaille sur la bactérie, l’école de l’ingénierie aéronautique IPSA s’est occupée du drone, Epitech et l’EPITA pour le volet informatique, l’e-artSUP pour la création informatique et l’Ionis-STM pour le management et la technologie. Il faut noter que le benzène et le toluène, les deux principaux polluants détectés par Quantifly, sont les plus dangereux des COV. Le premier provoque le cancer tandis que le second attaque le système respiratoire et le système nerveux, les deux affectent l’air et la nappe phréatique. L’utilisation d’un drone pour cette recherche montre une nouvelle fois l’utilité de cet appareil sans pilote dans les domaines sensibles. Pour rappel, l’iGEM IONIS a eu l’idée de son drone lors de la COP 21 (conférence sur l’environnement) à Paris en 2015.

Quelques mots pour l’équipe qui va défendre la couleur française à l’IGEM 2016 au MIT ?

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