Cdiscount : des ados interpellés pour piratage dans la Drôme

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En fin de semaine, 7 adolescents ont été interpellés dans la Drôme. Ils sont suspectés dans l’affaire du piratage du site de l’e-commerçant, Cdiscount.

Cdiscount logoCdiscount a été victime de piratage la semaine dernière. La secrétaire générale du site de vente, Marie Even dément en rassurant ses clients du contraire. « Contrairement à ce qui a été dit, Cdiscount n’a pas été victime de piratage informatique. Aucune faille de sécurité n’a été détectée. » Néanmoins, plus de 500 signalements de piratage et d’usurpation de compte ont été enregistrés et tous provenaient du site de l’e-commerçant. 7 adolescents, dont deux mineurs de 13 et 15 ans ont été interpellés par les enquêteurs.

Cdiscount : un piratage orchestré par un réseau solide

Parmi les interpellés, certains ont avoué les faits, en ajoutant également leur appartenance à un grand groupe de pirates, dont les autres membres restent encore inconnu. Derrière cette opération se cache un commanditaire qui rémunérait 60 euros les pirates pour chaque article acheté avec un compte dérobé.

Le préjudice financier est à environ 300 000 euros. « Dans cette affaire, CDiscount a été victime d’un préjudice financier concernant à la fois les remboursements et les frais de livraisons offerts lors des achats. Pour cette raison, nous avons déposé plainte en septembre et nous nous portons partie civile ». La question est maintenant de savoir comment les jeunes pirates ont pu faire pour usurper environ 500 comptes.

« Il semblerait que les clients aient été abusés à travers la technique du phishing«  pense Marie Even. Le phishing consiste à envoyer un vrai-faux mail d’entreprise en demandant des coordonnés sur un compte, tel que le mot de passe, ou ses coordonnées bancaires. C’est une méthode qui commence à se faire vieille, mais qui reste tout de même efficace, face aux clients les moins vigilants. Cdiscount tient tout de même à rappeler que le site ne stocke pas ce genre de données, et donc qu’en aucun cas, elle n’aura a demander ce genre d’informations. Toutefois, la police reste prudente, quant à la méthode employée.

Que pensez-vous de cette affaire ? Avez-vous toujours confiance aux e-commerces ? Dites-le nous dans les commentaires.

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