Les Alpes-Maritimes et le Rhône seront les deux premiers départements à pouvoir expérimenter la carte Vitale dématérialisée.
En avril dernier, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, annonçait le lancement prochain d’une « e-carte d’Assurance Maladie », lors de la présentation de la « feuille de route du numérique en santé ». Un mois plus tard nous apprenons dans un décret publié le 29 mai par le ministère, qu’à titre expérimental, la fameuse carte vitale sera testée dès cet été, pendant douze mois par des « personnes volontaires », rattachées aux caisses d’assurance maladie des départements du Rhône et des Alpes-Maritimes. Ils seront donc les premiers à bénéficier d’une carte vitale dématérialisée qu’ils pourront consulter directement sur leur smartphone ou tablette Android ou iOS. Elle sera accessible via une application « carte Vitale » qui leur sera délivré, pour la modique somme de 0€.
Un complément de la carte Vitale classique
Un rapport d’évolution sera rédigé deux mois avant le terme de cette phase de test, afin de statuer sur la généralisation du projet, prévue pour 2021. Au même titre que la carte traditionnelle, la « e-carte d’Assurance Maladie » fera apparaître les informations des ayants-droits (enfants mineurs) et il sera possible d’en « déléguer l’usage » et celles de ses ayants droit « à une personne de son choix elle-même titulaire de l’application », pour une durée ne dépassant pas les 30 jours.
Ce dispositif dont la ministre de la Santé est à l’origine, s’inscrit dans sa volonté de rendre numérique les documents médicaux. Nos ordonnances pourraient donc être prochainement remplacées pas des « e-prescriptions ».
